Bravo, M. Boyle ! Moi qui pensais aller voir un film péchu, tendu, visuellement impeccable, bref un film de Danny Boyle, j'ai eu beaucoup mieux.
A partir d'une narration en trois temps (passé lointain avec l'enface et l'adolescence, passé très proche avec l'émission Qui veut Gagner des Millions de Roupies et présent avec l'interrogatoire de police), principe plutôt casse gueule a priori, Danny Boyle réussit justement, malgré son style nerveux pas toujours apprécié, ce pari de raconter cette histoire avec une fluidité épatante.
On peut aussi le féliciter de réussir un pot-pourri d'ambiances et de genres, sans jamais essayer de singer du Bollywood (sauf pour le générique de fin), de façon très digeste : chronique âpre de l'Inde (véritable métaphore vivante de la violence de la société de consommation ultralibérale, où tout se monnaye), comédie (les arnaques autour du Taj Mahal, scènes pleines d'humour et de légèreté), gangsters et Grand Amour.
D'ailleurs, sans complaisance aucune de la part de Boyle, il dresse un portrait d'une société indienne qui, si elle affiche encore les portraits du Mahatmah Gandhi sur ses billets ou d'Indira Gandhi dans ses commissariats, semble encore très attachée à ses castes. Le personnage principal navigue lui à contre-courant, rêvant de fraternité, de grand amour, rêvant tout court.
On vibre, on tremble, on s'insurge, on rit et on pleure. En voilà du beau cinéma, du beau spectacle, surement pleins de défauts que je n'ai pas sû voir, emporté pas ce tourbillon filmique, sur une BO du tonnerre.
A partir d'une narration en trois temps (passé lointain avec l'enface et l'adolescence, passé très proche avec l'émission Qui veut Gagner des Millions de Roupies et présent avec l'interrogatoire de police), principe plutôt casse gueule a priori, Danny Boyle réussit justement, malgré son style nerveux pas toujours apprécié, ce pari de raconter cette histoire avec une fluidité épatante.
On peut aussi le féliciter de réussir un pot-pourri d'ambiances et de genres, sans jamais essayer de singer du Bollywood (sauf pour le générique de fin), de façon très digeste : chronique âpre de l'Inde (véritable métaphore vivante de la violence de la société de consommation ultralibérale, où tout se monnaye), comédie (les arnaques autour du Taj Mahal, scènes pleines d'humour et de légèreté), gangsters et Grand Amour.
D'ailleurs, sans complaisance aucune de la part de Boyle, il dresse un portrait d'une société indienne qui, si elle affiche encore les portraits du Mahatmah Gandhi sur ses billets ou d'Indira Gandhi dans ses commissariats, semble encore très attachée à ses castes. Le personnage principal navigue lui à contre-courant, rêvant de fraternité, de grand amour, rêvant tout court.
On vibre, on tremble, on s'insurge, on rit et on pleure. En voilà du beau cinéma, du beau spectacle, surement pleins de défauts que je n'ai pas sû voir, emporté pas ce tourbillon filmique, sur une BO du tonnerre.
4 commentaires:
Salut cousin ! j'espère que toute la famille vas bien, ca faisai très longtemps que j'avai pas mis un petit commentaire, mais je suis ton blog chaques jours quasiment!
je reviens avec une question rugbystique et rochelaise puisque ma question du jour est : Jean Baptiste Ellissade manque t'il au XV de france ? pour donner du pep's et une vision de jeu plus offensive.
Je peux ajouter à ma question : vincent clerc, mais bon il est blessé alors c'est différent.
De manière plus général, le XV de france actuel rassemble t'il vraiment les meilleurs joueurs, et le jeu proposé est-il bandant ? (pardonne l'expression) ... moi je trouve pas trop trop ...
bisous !
arthur
Moi, je l'a pas vu.
Par contre j'en ai lu et entendu l'absolu contraire de ce que vous nous en dites là: que du mal, sinon pis !
Perso j'ai adorer ce film.
J'ai trouver qu'il avait un très bon rythme.
J'ai apprécier qu'il ne soit pas trop bollywood.
Je lui ai trouver une juste dose d'humour, d'amour, d'intrigues, de souffrance et de misère.
Un très beau film auquel je n'ai pas su non plus voir de grands défauts.
L
Ton ami Tramber n'a pas été aussi convaincu que toi quand nous l'avons vu ensemble.
Pour ma part, je partage ton avis.
A l'exception des 5 dernières secondes, le boulot de Danny Boyle est impeccable.
Et c'est pas si souvent.
E.
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