Habitué des films d'espions (c'est lui qui signe les trois scénars de la trilogie Jason Bourne) du coté gouvernemental, Tony Gilroy nous offre ici la facette industrielle, bagarre moins explosive mais toute aussi tordue entre deux entreprises de cosmétiques (excellent générique au demeurant, où les deux patrons se foutent joyeusement et malhabilement sur la tronche sous le regard médusé de leurs troupes respectives).
Au milieu de cette guerre industrielle, Gilroy fait jouer un joyeux jeu de poker menteur à l'impeccable duo Clive Owen (grande classe) et Julia Roberts (pas fan, mais elle a quand même un truc), jouant habilement avec un Mac Guffin pas piqué des hannetons, et dévoilant ses cartes lentement mais surement, avec pas mal d'humour et un sens du rythme indéniable, un art certain de la révélation et du rebondissement, jusqu'à un dénouement savoureux.
Et malgré quelques scories de réalisation un peu tape-à-l'oeil (les séquences en split screen, qui n'apportent rien de plus au point de vue du réalisateur), Duplicity est un film prenant, délivrant un joyeuse parano communicative, nous manipulant du début à la fin sans nous prendre pour des buses. On en demande pas plus.
Au milieu de cette guerre industrielle, Gilroy fait jouer un joyeux jeu de poker menteur à l'impeccable duo Clive Owen (grande classe) et Julia Roberts (pas fan, mais elle a quand même un truc), jouant habilement avec un Mac Guffin pas piqué des hannetons, et dévoilant ses cartes lentement mais surement, avec pas mal d'humour et un sens du rythme indéniable, un art certain de la révélation et du rebondissement, jusqu'à un dénouement savoureux.
Et malgré quelques scories de réalisation un peu tape-à-l'oeil (les séquences en split screen, qui n'apportent rien de plus au point de vue du réalisateur), Duplicity est un film prenant, délivrant un joyeuse parano communicative, nous manipulant du début à la fin sans nous prendre pour des buses. On en demande pas plus.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire