Si les premières séquences de Moon pouvaient éveiller quelques craintes quant à d'éventuelles influences envahissantes (2001 et le Solaris de Soderbergh), Duncan Jones (je vous laisserai le plaisir d'aller par vous-même voir qui est ce "fils de" qui failli s'appeler Zowie) s'arrache de la tutelle de ses glorieux ainés pour faire un film personnel.
Car là est sans doute la principale qualité de Moon : de ne pas sans cesse faire allégeance. Oui, on y verra, à travers les décors, les premières hallucinations et le robot parlant, ces fameuses influences, mais cela s'arrêtera là. On y parle surtout d'ennui, de solitude et de quantités négligeables.
L'autre réussite est, pour son budget (5 millions de dollars), la qualité des effets spéciaux. d'un réalisme étonnant, ils sont tout simplement irréprochables.
Mais cela ne veut pas dire non plus que le film soit une franche réussite. Pas raté non plus (la réalisation est impeccable, sans effet de style), Duncan Jones peine cependant, en nous baladant d'une chronique de l'ennui au drame (surement les meilleurs moments du film) en passant par le thriller paranoïaque, à trouver la véritable tonalité du film et à nous emballer complétement. Il offre cependant à Sam Rockwell l'un des rôles de sa vie, présent non stop durant l'heure et demi du film et à l'aise dans tous ces tableaux.
Et je ne serai pas loin de penser que ce sont principalement les décors lunaires et la prestation de Sam Rockwell qui tirent amplement Moon vers le haut. Mais pour un premier film, au point de départ plutôt casse-gueule, Duncan Jones s'en tire tout de même avec une mention assez bien. Pas sûr que son suivant, Source Code, qui sent fort la grosse machine de studio, soit aussi investi : à vérifier donc.
Car là est sans doute la principale qualité de Moon : de ne pas sans cesse faire allégeance. Oui, on y verra, à travers les décors, les premières hallucinations et le robot parlant, ces fameuses influences, mais cela s'arrêtera là. On y parle surtout d'ennui, de solitude et de quantités négligeables.
L'autre réussite est, pour son budget (5 millions de dollars), la qualité des effets spéciaux. d'un réalisme étonnant, ils sont tout simplement irréprochables.
Mais cela ne veut pas dire non plus que le film soit une franche réussite. Pas raté non plus (la réalisation est impeccable, sans effet de style), Duncan Jones peine cependant, en nous baladant d'une chronique de l'ennui au drame (surement les meilleurs moments du film) en passant par le thriller paranoïaque, à trouver la véritable tonalité du film et à nous emballer complétement. Il offre cependant à Sam Rockwell l'un des rôles de sa vie, présent non stop durant l'heure et demi du film et à l'aise dans tous ces tableaux.
Et je ne serai pas loin de penser que ce sont principalement les décors lunaires et la prestation de Sam Rockwell qui tirent amplement Moon vers le haut. Mais pour un premier film, au point de départ plutôt casse-gueule, Duncan Jones s'en tire tout de même avec une mention assez bien. Pas sûr que son suivant, Source Code, qui sent fort la grosse machine de studio, soit aussi investi : à vérifier donc.