Déjà presque 20 ans pour cette Famille Addams, et il faut dire qu'elle vieillit plutôt bien. Si l'on passe outre la chanson du film chantée par MC Hammer (Addam's Groove, pour les plus courageux seulement...), Barry Sonnenfeld nous offre un divertissement gentiment incorrect et gothiquement hollywoodien, prenant un malin plaisir (et nous aussi) à retourner le canon des comédies familiales hollywoodiennes. Il faut dire que l'air était propice, les Simpsons exposaient hardiment leur mauvais esprit à la télé et Burton avait montré la voie et trouvé le succés avec Beetlejuice et Edward aux Mains d'Argent.
Si l'histoire est somme toute classique (le retour de Fester après 25 ans d'absence... mais est-ce bien lui où un imposteur ?), Sonnenfeld ne ménage pas ses efforts pour maintenir le rythme de film, ponctuant l'intrigue principale de scénettes vachardes, où Mercredi (exceptionnelle Christina Ricci) déploit tous ses talents en tortures diverses. N'oublions pas le couple amoureux fou, flirtant régulièrement avec le SM, que forme Gomez et Morticia, tout deux incarnés avec beaucoup de classe par le défunt Raul Julia et la troublante Angelica Huston (qui d'autre aurait pu être Morticia ? Hein ?). Christopher Lloyd en fait des caisses mais cela sied parfaitement à Fester et souvenons enfin la performance technique qu'a été la réalisation de la Chose, la main vivante jouée par l'acteur canadien Christopher Hart, dont l'ensemble du corps a été effacé numériquement pour ne conserver que la main à l'écran.
Pas avare en mauvais esprit, en bons mots et en décadence visuelle, la Famille Addams est une vrai douceur gentiment acide et défoulatoire qui ne fait pas son âge. Si Hollywood pouvait nous en refaire quelques unes, de péloches, dans le genre de temps en temps...
Si l'histoire est somme toute classique (le retour de Fester après 25 ans d'absence... mais est-ce bien lui où un imposteur ?), Sonnenfeld ne ménage pas ses efforts pour maintenir le rythme de film, ponctuant l'intrigue principale de scénettes vachardes, où Mercredi (exceptionnelle Christina Ricci) déploit tous ses talents en tortures diverses. N'oublions pas le couple amoureux fou, flirtant régulièrement avec le SM, que forme Gomez et Morticia, tout deux incarnés avec beaucoup de classe par le défunt Raul Julia et la troublante Angelica Huston (qui d'autre aurait pu être Morticia ? Hein ?). Christopher Lloyd en fait des caisses mais cela sied parfaitement à Fester et souvenons enfin la performance technique qu'a été la réalisation de la Chose, la main vivante jouée par l'acteur canadien Christopher Hart, dont l'ensemble du corps a été effacé numériquement pour ne conserver que la main à l'écran.
Pas avare en mauvais esprit, en bons mots et en décadence visuelle, la Famille Addams est une vrai douceur gentiment acide et défoulatoire qui ne fait pas son âge. Si Hollywood pouvait nous en refaire quelques unes, de péloches, dans le genre de temps en temps...
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