Bien, bien, bien.
Ca va être vite vu, vu qu'il n'y pas grand chose à dire. De bon, hein, je m'entends.
C'est pas que le concept soit mauvais, elle est même plutôt excitante, cette idée de ces jumpers capables de se téléporter un peu partout (on voyage du Michigan à Tokyo en passant par Londres, le Sphynx et le Colisée), et de ce pouvoir qui les rend oisifs, égoïstes, zappeurs consommateurs, très actuels somme toute.
C'est pas que ce soit mal filmé. Doug Liman, avec Mr & Mrs Smith et surtout La Mémoire dans la Peau, a déjà montré qu'il était largement capable de diriger des scènes d'action solides, sans pour autant délaisser le reste.
Et oui, il y'a bien quelques scènes bien fichues (le duel entre Samuel Jackson et Jamie Bell), les téléportations ont de la gueule (poursuite sympa et imaginative entre Hayden Christensen et Jamie Bell) et pour parler de ce dernier, Billy Elliot crève l'écran et pique à l'aise la vedette à Marcelus et Anakin. Et il est difficile de ne pas être envouté par les grands yeux noirs de Rachel Bilson. Voilà, j'ai fait le tour du positif.
Car le reste est d'un intérêt superficiel et bien que le film soit court (1h25) et que des suites étaient prévues (2011, peut-être), je me demande si l'heure manquante (si quelqu'un a compris quelque chose au pourquoi de la mission des Paladins, qu'il me fasse signe) aurait changé grand chose. Pourtant, on aurait bien eu besoin de deux ou trois éclaircissements et évité deux trois ellipses. Rajoutez dessus une sempiternelle histoire familiale qui ne peut être que tragique (attention spoilers, la mère disparue depuis 20 ans est en fait une paladin, arghhh, mon dieu voyez le dilemme qui s'annonce, car bien évidement celui-ci n'est dévoilé qu'à la fin, dans le but de se garder un peu de matière pour une suite).
Enfin, on se demande surtout si Doug Liman n'a pas profité de ce film pour se faire un petit tour du monde aux frais de la princesse, en rendant juste une copie moyenne, passable, proche d'un bon pilote TV (en série, ça aurait fait bander votre serviteur, un pilote pareil. En film, faut quand même pas exagérer non plus...), avec tout de même la sensation que s'il avait eu un scénario un peu plus riche (la grève des scénaristes était passé par là peut-être, et avait limité, on peut l'imaginer, l'accès au papier, à l'encre et à une pelle pour se creuser la soupière), le résultat aurait été bien moins proche du ballon de baudruche. Plutôt que de se lancer dans la désormais inévitable trilogie, un bon gros film d'action plus fourni, conçu comme un seul bloc, plus solide dans son univers et ses interactions, aurait été largement plus efficace.
Conclusion café du commerce, les concepts au cinéma, c'est comme des bouteilles de pinard sérigraphiés, c'est bien beau, mais ça rend pas la piquette meilleure*.
Ca va être vite vu, vu qu'il n'y pas grand chose à dire. De bon, hein, je m'entends.
C'est pas que le concept soit mauvais, elle est même plutôt excitante, cette idée de ces jumpers capables de se téléporter un peu partout (on voyage du Michigan à Tokyo en passant par Londres, le Sphynx et le Colisée), et de ce pouvoir qui les rend oisifs, égoïstes, zappeurs consommateurs, très actuels somme toute.
C'est pas que ce soit mal filmé. Doug Liman, avec Mr & Mrs Smith et surtout La Mémoire dans la Peau, a déjà montré qu'il était largement capable de diriger des scènes d'action solides, sans pour autant délaisser le reste.
Et oui, il y'a bien quelques scènes bien fichues (le duel entre Samuel Jackson et Jamie Bell), les téléportations ont de la gueule (poursuite sympa et imaginative entre Hayden Christensen et Jamie Bell) et pour parler de ce dernier, Billy Elliot crève l'écran et pique à l'aise la vedette à Marcelus et Anakin. Et il est difficile de ne pas être envouté par les grands yeux noirs de Rachel Bilson. Voilà, j'ai fait le tour du positif.
Car le reste est d'un intérêt superficiel et bien que le film soit court (1h25) et que des suites étaient prévues (2011, peut-être), je me demande si l'heure manquante (si quelqu'un a compris quelque chose au pourquoi de la mission des Paladins, qu'il me fasse signe) aurait changé grand chose. Pourtant, on aurait bien eu besoin de deux ou trois éclaircissements et évité deux trois ellipses. Rajoutez dessus une sempiternelle histoire familiale qui ne peut être que tragique (attention spoilers, la mère disparue depuis 20 ans est en fait une paladin, arghhh, mon dieu voyez le dilemme qui s'annonce, car bien évidement celui-ci n'est dévoilé qu'à la fin, dans le but de se garder un peu de matière pour une suite).
Enfin, on se demande surtout si Doug Liman n'a pas profité de ce film pour se faire un petit tour du monde aux frais de la princesse, en rendant juste une copie moyenne, passable, proche d'un bon pilote TV (en série, ça aurait fait bander votre serviteur, un pilote pareil. En film, faut quand même pas exagérer non plus...), avec tout de même la sensation que s'il avait eu un scénario un peu plus riche (la grève des scénaristes était passé par là peut-être, et avait limité, on peut l'imaginer, l'accès au papier, à l'encre et à une pelle pour se creuser la soupière), le résultat aurait été bien moins proche du ballon de baudruche. Plutôt que de se lancer dans la désormais inévitable trilogie, un bon gros film d'action plus fourni, conçu comme un seul bloc, plus solide dans son univers et ses interactions, aurait été largement plus efficace.
Conclusion café du commerce, les concepts au cinéma, c'est comme des bouteilles de pinard sérigraphiés, c'est bien beau, mais ça rend pas la piquette meilleure*.
*Cette conclusion a été élue par l'auteur de ce blog meilleure conclusion du blog de tout le temps. Il s'en remercie d'ailleurs vivement.