Plutôt agréablement surpris par le premier, je restai cependant réservé quant au fait que Michael Bay puisse réussir une seconde fois un divertissement filmique sans verser dans le bigger, louder, too much of de tout. Je ne me suis jamais emballé à l'avance pour une michael-bayserie, et ce malgré, et je le répète, un premier volet loin d'être dégueu.
N'y allons pas par quatre chemins : ce deuxième Transformers est raté dans ses grandes largeurs comme dans ses détails. M. Bay n'en a cette fois-ci rien à secouer de raconter un tant soit peu une histoire. Bourré d'ellipses, rajout de seconds rôles inutiles et sans consistance et boursouflé par une réalisation onanique, les personnages s'effacent et sont balayés par l'hystérie d'un réalisateur qui ne veut jamais laisser les choses se poser, préférant laisser ses pulsions scopiques faire un mille-feuilles de séquences de destruction massive quasi gratuites, où le facteur humain ne compte pas et où l'intelligence et la beauté disparaissent. Pour preuve les lieux sacrifiés sur l'autel de la branlette destructrice du sieur Bay : Shangaï, une très belle forêt, une université et particulièrement sa bibliothèque, Petra, Le National Air and Space Museum, quelques constructions antiques égyptiennes dont des pyramides (pendant plus d'une demi-heure), et j'en oublie peut-être un ou deux.
Les rares scènes valables ou bonnes idées (un vieillard transformers, une bombasse decepticon, très T3) sont ainsi noyés dans un bloubiboulga indigeste, pénible et finalement ennuyeux de toutes ses séquences, au point d'avoir du mal à se rappeler de ces bonnes idées. On peut juste dire un grand bravo, encore une fois, à ILM pour avoir réussi des prouesses en terme d'animation et de CGI, mais les responsables des effets spéciaux ne rattrapent en rien l'inanité du film, et son affreuse et interminable bataille finale. Je passerai sur la musique testostéronée à outrance et sur les acteurs qui ne peuvent que passer à coté d'un tel film.
Il paraît que, si un troisème devait se faire, Michael Bay voudrait faire quelque chose de pas forcément plus long, mais plus sombre et qu'il voudrait explorer plus les personnages. Transformers 3, futur film d'auteur ? Ce qui est sûr, c'est que le 2 est en tout cas à foutre dans le même panier que 90% du reste de la filmo de Michael Bay : aux chiottes.
N'y allons pas par quatre chemins : ce deuxième Transformers est raté dans ses grandes largeurs comme dans ses détails. M. Bay n'en a cette fois-ci rien à secouer de raconter un tant soit peu une histoire. Bourré d'ellipses, rajout de seconds rôles inutiles et sans consistance et boursouflé par une réalisation onanique, les personnages s'effacent et sont balayés par l'hystérie d'un réalisateur qui ne veut jamais laisser les choses se poser, préférant laisser ses pulsions scopiques faire un mille-feuilles de séquences de destruction massive quasi gratuites, où le facteur humain ne compte pas et où l'intelligence et la beauté disparaissent. Pour preuve les lieux sacrifiés sur l'autel de la branlette destructrice du sieur Bay : Shangaï, une très belle forêt, une université et particulièrement sa bibliothèque, Petra, Le National Air and Space Museum, quelques constructions antiques égyptiennes dont des pyramides (pendant plus d'une demi-heure), et j'en oublie peut-être un ou deux.
Les rares scènes valables ou bonnes idées (un vieillard transformers, une bombasse decepticon, très T3) sont ainsi noyés dans un bloubiboulga indigeste, pénible et finalement ennuyeux de toutes ses séquences, au point d'avoir du mal à se rappeler de ces bonnes idées. On peut juste dire un grand bravo, encore une fois, à ILM pour avoir réussi des prouesses en terme d'animation et de CGI, mais les responsables des effets spéciaux ne rattrapent en rien l'inanité du film, et son affreuse et interminable bataille finale. Je passerai sur la musique testostéronée à outrance et sur les acteurs qui ne peuvent que passer à coté d'un tel film.
Il paraît que, si un troisème devait se faire, Michael Bay voudrait faire quelque chose de pas forcément plus long, mais plus sombre et qu'il voudrait explorer plus les personnages. Transformers 3, futur film d'auteur ? Ce qui est sûr, c'est que le 2 est en tout cas à foutre dans le même panier que 90% du reste de la filmo de Michael Bay : aux chiottes.
1 commentaire:
Je confirme, c'était tout pourri, tout long, trop long.On ne savait plus on l'on en était dans tout ce bordel !!!
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