Dreams in the Witch House - Stuart Gordon : Un étudiant débarque dans une pension pour y trouver calme et sérénité pour travailler. Mais, une fois n'est pas coutume, la maison semble receler d'étranges secrets.
Stuart Gordon (Re-Animator, From Beyond, Fortress) nous propose ici une histoire de sorcellerie et de possession pas mal fichue, dans un esprit plutôt lovecraftien comme l'apprécie le réalisateur. La montée en pression se fait doucement mais surement, la réalisation est efficace (une des grandes qualités de Gordon) et l'interprétation des acteurs est à la hauteur. 50 bonnes minutes un peu malsaines, avec du gore, du sexe, un peu de frousse. Bref, un bon épisode pour cette anthologie.
Chocolate - Mick Garris : un chimiste spécialisé dans l'olfaction commence soudainement à vivre certains moments comme s'il était dans la tête d'une femme qu'il ne connait pas, à ressentir ce qu'elle ressent, à voir ce qu'elle voit...
Vu il y a déjà un certain temps, il a fallu que j'y rejette un oeil car je dois avouer que cet épisode ne m'avait laissé aucun souvenir, ni bon ni mauvais, suite à sa première vision. Et il ne m'en laissera d'ailleurs guère plus à la seconde. Mick Garris (grand copain de Stephen King, initiateur de cette anthologie TV et réalisateur en particulier de l'assez réussie adaptation en mini-série du Fléau de Stephen King) nous propose là un épisode quelconque malgré quelques bonnes idées et une séquence où l'homme vit une partie de jambes en l'air de la femme à travers laquelle il ressent toutes ces choses malgré lui. Mais la quête du pourquoi et de qui est cette femme fait trop vite retombé l'intérêt, et le final est plutôt plat et peu réussi.
Deer Woman - John Landis : 2 policiers enquêtent sur d'étranges faits d'assassinats. En effet ceux-ci semblent impliquer un cervidé, d'un genre qui fait cependant bander les victimes avant leur mort...
Pour moi, double plaisir que cet épisode. Le premier est de retrouver dans le rôle principal Brian Benben (inoubliable Dream On), qui est un excellent acteur même sérieux et qui vieillit très bien physiquement. Deuxième plaisir, celui toujours renouvelé de retrouver la caméra de John Landis (Blues Brothers et surtout Le Loup-Garou de Londres) qui a toujours eu ce talent d'insuffler de l'humour sans jamais se foutre de son sujet. Il nous propose donc une chasse au dahut, car l'inspecteur court véritablement après une légende, en traitant ces 50 minutes avec quelques séquences biens troussées (la mise en image des réflexions des policiers sur comment s'est déroulé le premier meurtre fait partie des grands moments de cette anthologie) et un intérêt qui ne faiblit pas. Et chapeau bas aux gens du casting pour avoir dégoter la sculpturale et envoutante Cinthia Moura.
Haeckel's Tale - John McNaughton : Au XVIIIe siècle, un homme vient demander à une vieille femme de ressusciter sa chère et tendre, dont il ne peut se résoudre à être séparé depuis sa mort récente. Afin qu'il soit sûr d'aller au bout de sa requête, la femme lui raconte auparavant l'histoire d'un certain Haeckel...
John McNaughton aura réussi à marquer au moins une fois l'histoire du cinéma avec son dérangeant Henry, Portrait d'un Serial Killer. Bien que plus léger, son Sexcrimes aura eu aussi son petit succés (une péloche pas désagréable au demeurant, avec un bon casting et bien rythmée). Il nous sert là sur un plateau une histoire de Clive Barker (Hellraiser anyone ?), qui en plus de faire des films bien barrés sait aussi très bien écrire. Pour quiconque un poil amateur du travail et des thématiques de Barker, cet épisode est un petit délice malsain où McNaughton retranscrit parfaitement à l'écran l'esprit Barker, jusqu'à le citer visuellement (l'arrivée dans le cimetière est très proche de celle de Cabal). Si vous craignez en revanche les trucs pas catholiques avec les cadavres, passez votre chemin ! L'un des 4 ou 5 épisodes à ne pas manquer, sans nul doute, de cette anthologie.
Imprint - Takashi Miike : au XIXe siècle, un journaliste américain revient au Japon pour retrouver et ramener aux USA une prostituée qu'il a connu quelques années plus tôt. Ses recherches l'amène sur une ile-lupanar, aux secrets bien lourds.
Cet épisode, présent dans l'édition DVD, n'a toutefois jamais été diffusé aux Etats-Unis et à sa vision, on comprend leur réticence. Takashi Miike (Audition fait partie de ces films que je ne reverrai pas, malgré toute ses qualités, une seconde fois) propose là un épisode terrible, dérangeant, où l'horreur n'est pas tant dans le surnaturel que dans la vie même de ces prostituées japonaises si romantiquement fantasmées en Occident. S'il nous épargne visuellement l'inceste, avortements, tortures, violences conjugales et horribles mesquineries sont le pain quotidien de la narratrice, et Miike nous le montre. Si le final m'a semblé un tant soit peu obscur, voilà juste une grande claque dans la gueule de 50 minutes, un épisode pas anodin, viscéral et intimement dérangeant.
Homecoming - Joe Dante : Les soldats américains mort en Irak reviennent d'outre-tombe, après qu'un responsable politique est émis l'idée dans un discours que, si les soldats morts au combat là-bas pouvaient revenir et voter, ils voteraient pour le maintien de la guerre.
Malheureusement pour moi, une malédiction poursuit cette épisode, réalisé par Joe Gremlins Dante, qu'il m'est impossible de visionner. Je ne peux donc vous le chroniquer. Snif !
Cigarette Burns de John Carpenter
Incident In and Off a Mountain Road de Don Coscarelli
Pick Me Up de Larry Cohen
Imprint de Takashii Miike
Haeckel's Tale de John McNaughton
Stuart Gordon (Re-Animator, From Beyond, Fortress) nous propose ici une histoire de sorcellerie et de possession pas mal fichue, dans un esprit plutôt lovecraftien comme l'apprécie le réalisateur. La montée en pression se fait doucement mais surement, la réalisation est efficace (une des grandes qualités de Gordon) et l'interprétation des acteurs est à la hauteur. 50 bonnes minutes un peu malsaines, avec du gore, du sexe, un peu de frousse. Bref, un bon épisode pour cette anthologie.
Chocolate - Mick Garris : un chimiste spécialisé dans l'olfaction commence soudainement à vivre certains moments comme s'il était dans la tête d'une femme qu'il ne connait pas, à ressentir ce qu'elle ressent, à voir ce qu'elle voit...
Vu il y a déjà un certain temps, il a fallu que j'y rejette un oeil car je dois avouer que cet épisode ne m'avait laissé aucun souvenir, ni bon ni mauvais, suite à sa première vision. Et il ne m'en laissera d'ailleurs guère plus à la seconde. Mick Garris (grand copain de Stephen King, initiateur de cette anthologie TV et réalisateur en particulier de l'assez réussie adaptation en mini-série du Fléau de Stephen King) nous propose là un épisode quelconque malgré quelques bonnes idées et une séquence où l'homme vit une partie de jambes en l'air de la femme à travers laquelle il ressent toutes ces choses malgré lui. Mais la quête du pourquoi et de qui est cette femme fait trop vite retombé l'intérêt, et le final est plutôt plat et peu réussi.
Deer Woman - John Landis : 2 policiers enquêtent sur d'étranges faits d'assassinats. En effet ceux-ci semblent impliquer un cervidé, d'un genre qui fait cependant bander les victimes avant leur mort...
Pour moi, double plaisir que cet épisode. Le premier est de retrouver dans le rôle principal Brian Benben (inoubliable Dream On), qui est un excellent acteur même sérieux et qui vieillit très bien physiquement. Deuxième plaisir, celui toujours renouvelé de retrouver la caméra de John Landis (Blues Brothers et surtout Le Loup-Garou de Londres) qui a toujours eu ce talent d'insuffler de l'humour sans jamais se foutre de son sujet. Il nous propose donc une chasse au dahut, car l'inspecteur court véritablement après une légende, en traitant ces 50 minutes avec quelques séquences biens troussées (la mise en image des réflexions des policiers sur comment s'est déroulé le premier meurtre fait partie des grands moments de cette anthologie) et un intérêt qui ne faiblit pas. Et chapeau bas aux gens du casting pour avoir dégoter la sculpturale et envoutante Cinthia Moura.
Haeckel's Tale - John McNaughton : Au XVIIIe siècle, un homme vient demander à une vieille femme de ressusciter sa chère et tendre, dont il ne peut se résoudre à être séparé depuis sa mort récente. Afin qu'il soit sûr d'aller au bout de sa requête, la femme lui raconte auparavant l'histoire d'un certain Haeckel...
John McNaughton aura réussi à marquer au moins une fois l'histoire du cinéma avec son dérangeant Henry, Portrait d'un Serial Killer. Bien que plus léger, son Sexcrimes aura eu aussi son petit succés (une péloche pas désagréable au demeurant, avec un bon casting et bien rythmée). Il nous sert là sur un plateau une histoire de Clive Barker (Hellraiser anyone ?), qui en plus de faire des films bien barrés sait aussi très bien écrire. Pour quiconque un poil amateur du travail et des thématiques de Barker, cet épisode est un petit délice malsain où McNaughton retranscrit parfaitement à l'écran l'esprit Barker, jusqu'à le citer visuellement (l'arrivée dans le cimetière est très proche de celle de Cabal). Si vous craignez en revanche les trucs pas catholiques avec les cadavres, passez votre chemin ! L'un des 4 ou 5 épisodes à ne pas manquer, sans nul doute, de cette anthologie.
Imprint - Takashi Miike : au XIXe siècle, un journaliste américain revient au Japon pour retrouver et ramener aux USA une prostituée qu'il a connu quelques années plus tôt. Ses recherches l'amène sur une ile-lupanar, aux secrets bien lourds.
Cet épisode, présent dans l'édition DVD, n'a toutefois jamais été diffusé aux Etats-Unis et à sa vision, on comprend leur réticence. Takashi Miike (Audition fait partie de ces films que je ne reverrai pas, malgré toute ses qualités, une seconde fois) propose là un épisode terrible, dérangeant, où l'horreur n'est pas tant dans le surnaturel que dans la vie même de ces prostituées japonaises si romantiquement fantasmées en Occident. S'il nous épargne visuellement l'inceste, avortements, tortures, violences conjugales et horribles mesquineries sont le pain quotidien de la narratrice, et Miike nous le montre. Si le final m'a semblé un tant soit peu obscur, voilà juste une grande claque dans la gueule de 50 minutes, un épisode pas anodin, viscéral et intimement dérangeant.
Homecoming - Joe Dante : Les soldats américains mort en Irak reviennent d'outre-tombe, après qu'un responsable politique est émis l'idée dans un discours que, si les soldats morts au combat là-bas pouvaient revenir et voter, ils voteraient pour le maintien de la guerre.
Malheureusement pour moi, une malédiction poursuit cette épisode, réalisé par Joe Gremlins Dante, qu'il m'est impossible de visionner. Je ne peux donc vous le chroniquer. Snif !
##########
On peut avouer, à la fin de cette première saison de cette anthologie, que le pari est globalement réussi. Si deux épisodes sont clairement dispensables (Chocolate et Dance of The Dead), l'ensemble tient la route et propose de très bons moments dans une agréable variété de traitements et de thèmes. Voici tout de même, selon mon humble personne, les 5 épisodes de cette première saison à ne surtout pas louper (sous réserve d'une éventuelle vision du segment de Joe Dante) :Cigarette Burns de John Carpenter
Incident In and Off a Mountain Road de Don Coscarelli
Pick Me Up de Larry Cohen
Imprint de Takashii Miike
Haeckel's Tale de John McNaughton
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire