8 déc. 2009

Le Cinquième Elément

Il est de bon ton de railler régulièrement Luc Besson. Il faut dire tout de même que nombre de ses scénarios pour les bisseries qu'il laisse le soin à d'autres de filmer. Citons ainsi les Taxi, Yamakasi, Banlieue 13, Bandidas, la série du Transporteur... Son bilan comme producteur est plus mitigé, avec certaines réussites comme Haute Tension ou Trois Enterrements. Luc Besson agace énerve, fascine, mais on ne peut lui enlever la réussite de ses activités, quelque soit leur qualité.

Quant à moi, j'aime Besson. Oui, et je l'assume. Enfin, j'aime le Besson qui réalise des films, ses autres activités ne m'intéresse que peu, et je partage volontiers les critiques acerbes quant à la qualité des scénarios qu'il produit à la chaîne (tout en avouant aussi que certains ne m'ont pas déplu, comme Danny The Dog).

Alors, on pourra dire ce qu'on veut sur ses gimmicks, les faiblesses du scénario, ou quoi que ce soit d'autre, je ne changerai pas d'avis. Luc Besson n'est pas un grand réalisateur, mais il c'est sacré entertainer. Et Le Cinquième Elément convient tout à fait à ce que j'attends d'un film SF de divertissement : des SFX qui vieillissent très bien, du rythme, de bonnes scènes d'action, de l'humour, les costumes de Gaultier qui font toujours mouche, quelques bons sentiments dont je sais parfois être client et des acteurs qui font leur job. Chris Tucker en scream-queen follasse, Ian Holm impeccable, Bruce Willis qui saura toujours aussi bien sauver le monde, Gary Oldman, Jon Brion, John Neville, la jolie Milla, et je pourrais tous vous les citer...

Sûr que l'on n'est pas devant un chef d'oeuvre, et je n'essaierai même pas de l'affirmer car ce serait de la malhonnêteté intellectuelle. Les films de Besson sont mon plaisir coupable de cinéphage, coupable mais assumé.

Et en plus j'ai même des BO d'Eric Serra (et je les aime bien). Na.

1 commentaire:

screwdriver a dit…

toujours rien, en même temps... je me souviens d'une critique qui disait : "le cinquième élément est à blade Runner ce que les charlots mangent des fayots sont à Paris Texas..."