J'ai cru entendre, à l'époque de sa sortie, crier presque au génie, ou mettre ce film dans le très-haut du panier du film de super-héros, malmené avec certaines franchises du genre 4 Fantastiques (déjà que le premier est une purge, le deuxième en arrive à être presque inqualifiable). Je dois tout de même avouer que ce personnage de l'univers Marvel, et ses potes des Vengeurs de la côte ouest, n'ont jamais été ma came plus que ça, ayant toujours été plus porté du coté de l'Institut Xavier. Mais ses premières aventures sous le soleil du Vietnam et la fabrication de la première armure m'ont tout de même marqué, et la genèse du personnage est plutôt intéressante.
Bon point pour le film, et c'est d'ailleurs sa meilleure partie, il reprend, en le déplaçant du Vietnam à l'Afghanistan, le même point de départ que le comics originel. Et c'est agréable de retrouver une genèse similaire, donc un respect de l'œuvre originale : le playboy vendeur de mort, l'enlèvement et la blessure quasi fatale, la rencontre et la relation avec le professeur Yinsen, le design de la première armure, moderne et à la fois très en rapport avec celle de la BD... Robert Downey Jr est bon, aucun doute, il porte bien son personnage et ce coté classe, playboy, mondain mais blessé à la fois physiquement et intérieurement lui va très bien.
Mais après cette bonne première demie-heure, le scénario devient vite prévisible et très convenue : recherches, secrets, amours, trahison(s) jusqu'au dénouement final... C'est pas mal mené, c'est pas mal filmé (les CGI, les séquences de vol d'Iron Man entre autre, ne m'ont pas spécialement emballé tout de même, manquant souvent de réalisme, dans un style similaire les CGI des Spidey sont un cran au-dessus) mais ça manque d'un truc en plus pour totalement m'emballer. Jon Favreau n'est pas Sam Raimi ; sur des intrigues relativement similaires, chez le premier l'ennui pointe presque son nez, le talent du second donnant la touche en plus qui fait la qualité supérieure du premier Spiderman face à ce premier Iron Man (le second arrive l'année prochaine).
Voilà. Un film de super-héros correct sans plus, loin d'être d'une transcendance folle, un pop-corn movie pas trop vilain. Et Downey Jr tient tout de même le film sur ses épaules, car les seconds rôles sont loin d'être, à part le prof Yinsen (joué par Shaun Toub, inconnu au bataillon). terriblement dignes d'intérêt. S'il arrive sans trop de mal à être au-dessus du lot d'un bon paquet de franchises bousillées (Punisher, Ghost Rider, Daredevil, Elektra, 4 Fantastiques, X-Men 3, et l'inénarrable Catwoman...), on ne peut pas dire qu'on attend de fait le deuxième volet. Et si l'ami Il Gatto vient de nous révéler une possible erreur de casting, la fin du film (il faut aller au bout du bout du générique de fin) nous en révèle une, déjà en 2008, en la personne (et il rempile pour le 2) de Samuel L. Jackson en Nick Fury, non pas qu'il soit noir mais il n'a juste pas le visage de l'emploi : trop souriant, pas assez anguleux, trop cool et pas assez implacable. Mais ce n'est que mon humble avis.
Bon point pour le film, et c'est d'ailleurs sa meilleure partie, il reprend, en le déplaçant du Vietnam à l'Afghanistan, le même point de départ que le comics originel. Et c'est agréable de retrouver une genèse similaire, donc un respect de l'œuvre originale : le playboy vendeur de mort, l'enlèvement et la blessure quasi fatale, la rencontre et la relation avec le professeur Yinsen, le design de la première armure, moderne et à la fois très en rapport avec celle de la BD... Robert Downey Jr est bon, aucun doute, il porte bien son personnage et ce coté classe, playboy, mondain mais blessé à la fois physiquement et intérieurement lui va très bien.
Mais après cette bonne première demie-heure, le scénario devient vite prévisible et très convenue : recherches, secrets, amours, trahison(s) jusqu'au dénouement final... C'est pas mal mené, c'est pas mal filmé (les CGI, les séquences de vol d'Iron Man entre autre, ne m'ont pas spécialement emballé tout de même, manquant souvent de réalisme, dans un style similaire les CGI des Spidey sont un cran au-dessus) mais ça manque d'un truc en plus pour totalement m'emballer. Jon Favreau n'est pas Sam Raimi ; sur des intrigues relativement similaires, chez le premier l'ennui pointe presque son nez, le talent du second donnant la touche en plus qui fait la qualité supérieure du premier Spiderman face à ce premier Iron Man (le second arrive l'année prochaine).
Voilà. Un film de super-héros correct sans plus, loin d'être d'une transcendance folle, un pop-corn movie pas trop vilain. Et Downey Jr tient tout de même le film sur ses épaules, car les seconds rôles sont loin d'être, à part le prof Yinsen (joué par Shaun Toub, inconnu au bataillon). terriblement dignes d'intérêt. S'il arrive sans trop de mal à être au-dessus du lot d'un bon paquet de franchises bousillées (Punisher, Ghost Rider, Daredevil, Elektra, 4 Fantastiques, X-Men 3, et l'inénarrable Catwoman...), on ne peut pas dire qu'on attend de fait le deuxième volet. Et si l'ami Il Gatto vient de nous révéler une possible erreur de casting, la fin du film (il faut aller au bout du bout du générique de fin) nous en révèle une, déjà en 2008, en la personne (et il rempile pour le 2) de Samuel L. Jackson en Nick Fury, non pas qu'il soit noir mais il n'a juste pas le visage de l'emploi : trop souriant, pas assez anguleux, trop cool et pas assez implacable. Mais ce n'est que mon humble avis.
2 commentaires:
Moi il y a une chose dont je ne doute pas, Downey Jr fera un bon alcoolo^^
A la sienne !
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