Pour vous, le bis, le post-nuke, le gore, c'est à peine du cinéma. A la limite vous acceptez un peu de sang si Télérama vous en a dit du bien, mais bon, Cronenberg c'est trash quand même... Et vous comprenez à peine l'intérêt que peuvent porter certaines personnes pour des films comme Mad Max, New York 1997 ou La Chair et le Sang. Bien ! C'est comme moi avec Lelouch ou Assayas ! Donc passez votre chemin, et ne tentez même pas d'oser un tant soit peu de curiosité vers la péloche que je vous présente ci-dessous, cet avertissant préambule ne concernant bien évidement pas les émules de Verhoeven, Carpenter et autre George Miller...
Vite fait, le pitch c'est qu'après qu'un virus ultra-mortel ait décimé l'Ecosse en 2008, les autorités britanniques remettent en place le Mur d'Hadrien (en plus bétonné, métallique et mortel) pour endiguer l'épidémie. Le problème, c'est que le virus réapparait 30 ans plus tard au coeur de Londres, qu'on a découvert des survivants de l'autre coté du mur et que les autorités (rigolo de retrouver le Dr Bashir (si t'as pas vu Star Trek DS9 ça te dira rien) en locataire du 10 Downing Street) espèrent bien un vaccin ou une solution pour sauver d'abord leurs petites fesses. On envoie donc une équipe de flics/barbouzes pour ramener cette fameuse solution, et bien évidement ça va être plus compliqué que ça.
Ma chérie n'a pas aimé, je me suis bien éclaté. Ce film ne peut pas être pris au sérieux mais il a été fait sérieusement par un mec, Neil Marshall, qui s'est forcément biberonné au cinéma cité un peu plus haut (mais non pas Lelouch !). C'est le film d'un réal qui n'a pas spécialement lorgné sur un grand scénario, mais sur les références et l'éclate de tourner des séquences de punks cannibales, de poursuites en voitures délirantes, de moyen-âge sanguinaire et aussi un peu de beaux paysages (l'Ecosse c'est 'acrément beau quand même). Alors oui, ça ne casse pas des briques, c'est gore (faut pas craindre le cannibalisme), l'ultime fin est un peu bancale (quoique conforme au personnage principale interprété par la convaincante Rhona Mitra, plutôt hâte de la voir dans la préquelle d'Underworld) et certains disent que ça lorgnent plus vers les post-nuke (films post-apocalyptiques, exploitation du filon mad-maxien, mêtre étalon du genre) ritals des 80's, mais bon je peux pas dire, je n'en ai vu aucun. Mais les grands écarts d'ambiance m'ont emballé : passer d'un Glasgow complétement dévasté à des highlands revenus au temps du moyen-âge pour finir sur une grand'route très Mad Max, fallait oser et j'ai totalement adhéré.
Moi je vois dans ce film une déclaration d'amour à minimum les trois films sus-cités, et sûrement d'autre ; en tout cas un cinéma qui tâche et peu complaisant. C'est peut-être fait avec des gros sabots, mais c'est fait avec amour du genre et honneteté. Donc je pardonne à Neil Marshall ce film bancal mais enthousiasmant, mais soyons honnête deux minutes, le prochain film devra garder cet amour du genre mais être un peu plus personnel, sous peine de voir gâcher un certain talent.
Vite fait, le pitch c'est qu'après qu'un virus ultra-mortel ait décimé l'Ecosse en 2008, les autorités britanniques remettent en place le Mur d'Hadrien (en plus bétonné, métallique et mortel) pour endiguer l'épidémie. Le problème, c'est que le virus réapparait 30 ans plus tard au coeur de Londres, qu'on a découvert des survivants de l'autre coté du mur et que les autorités (rigolo de retrouver le Dr Bashir (si t'as pas vu Star Trek DS9 ça te dira rien) en locataire du 10 Downing Street) espèrent bien un vaccin ou une solution pour sauver d'abord leurs petites fesses. On envoie donc une équipe de flics/barbouzes pour ramener cette fameuse solution, et bien évidement ça va être plus compliqué que ça.
Ma chérie n'a pas aimé, je me suis bien éclaté. Ce film ne peut pas être pris au sérieux mais il a été fait sérieusement par un mec, Neil Marshall, qui s'est forcément biberonné au cinéma cité un peu plus haut (mais non pas Lelouch !). C'est le film d'un réal qui n'a pas spécialement lorgné sur un grand scénario, mais sur les références et l'éclate de tourner des séquences de punks cannibales, de poursuites en voitures délirantes, de moyen-âge sanguinaire et aussi un peu de beaux paysages (l'Ecosse c'est 'acrément beau quand même). Alors oui, ça ne casse pas des briques, c'est gore (faut pas craindre le cannibalisme), l'ultime fin est un peu bancale (quoique conforme au personnage principale interprété par la convaincante Rhona Mitra, plutôt hâte de la voir dans la préquelle d'Underworld) et certains disent que ça lorgnent plus vers les post-nuke (films post-apocalyptiques, exploitation du filon mad-maxien, mêtre étalon du genre) ritals des 80's, mais bon je peux pas dire, je n'en ai vu aucun. Mais les grands écarts d'ambiance m'ont emballé : passer d'un Glasgow complétement dévasté à des highlands revenus au temps du moyen-âge pour finir sur une grand'route très Mad Max, fallait oser et j'ai totalement adhéré.
Moi je vois dans ce film une déclaration d'amour à minimum les trois films sus-cités, et sûrement d'autre ; en tout cas un cinéma qui tâche et peu complaisant. C'est peut-être fait avec des gros sabots, mais c'est fait avec amour du genre et honneteté. Donc je pardonne à Neil Marshall ce film bancal mais enthousiasmant, mais soyons honnête deux minutes, le prochain film devra garder cet amour du genre mais être un peu plus personnel, sous peine de voir gâcher un certain talent.
3 commentaires:
A qui donc s'adresse cette harangue introductive ?
Nous ne nous sentons pas bien concernés par ces accusations...
Bien, oui sacrément bien, au contraire !
Mais vous n'êtes à juste titre pas concernés ! C'est plus une harangue à un lectorat que je n'ai pas, qu'autre chose. Je me sens bien souvent peu pertinent à tenter des belles et savantes critiques, alors comme je savais que celle-là le serait encore moins, et vu le film et son peu de soutien critique, je le défends comme je peux...
Du coup en me relisant, je me rend compte que j'avais surtout oublié la deuxième partie, qui devait en faire mon introduction. Merci donc.
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