Quentin Tarantino est un fieffé filou. Si le dogme visuel grindhouse (péloche qui saute, traits sur la bobine, etc...) est respecté durant une quasi moitié du film (la deuxième partie du film est plus bis dans son esprit et dans son déroulement que dans sa forme), Tarantino fait du Tarantino faisant un gros bis qui tâche : des dialogues nombreux et bavards, une BO ultra vintage, des références à ses propres films, des références extérieures (Vanishing Point est entre autre plusieurs fois cité), une petite apparition du chef dans un petit rôle de barman, des pieds plus que jamais, des tronches avec l'ami Kurt Russel en tête...
De fait, le problème avec Tarantino, c'est qu'il aime tellement ces propres tics filmiques qu'il ne s'en débarrasse jamais. Donc là où on attend un serial killer en bagnole qui dézingue de la jolie poulette court-vétue, on l'a un peu mais on a beaucoup de dialogues (comme souvent chez Tarantino, sans lien véritable avec l'intrigue, mais qui humanisent et et rendent attachant les personnages) et de pieds nus (ça en devient presque un gimmick dans ce film). Ce n'est pas vraiment le film avec lequel il faut commencer (commencez plutôt par Jackie Brown, ou Reservoir Dogs, mais ce n'est que mon humble avis) quand on n'a jamais vu de film de Tarantino de sa vie, et j'imagine très bien certains pouvant ce dire à la vision de certaines séquences de Death Proof : "bon le réal, c'est quand qu'il passe la deuxième ?".
Mais justement, il la passe. Certes, pas toutes les 10 minutes, mais les séquences de bagnoles sont vraiment très bien filmées (quel premier carambolage, et que dire du meurtre de Rose McGowan, une vraie scène de serial killer, et enfin les 20 dernières minutes de poursuite sont tendues et sacrément bien fichues) et valent vraiment le détour. Kurt Russel est comme un poisson dans l'eau, les minettes sont jolies, sexy (ouahou la lapdance, rarement scène n'aura été aussi explicitement érotico-sexuelle chez Tarantino) et très... filles, à croire que Quentin fait, depuis Jackie Brown, de plus en plus un cinéma presque féministe avec un enrobage de film de mec (karaté, bagnole, gangster...). Zoé Bell crève l'écran, elle qui fut doublure cascade de Xena la guerrière et surtout d'Uma Thurman dans Kill Bill, en jouant son propre rôle de cascadeuse un peu fêlée et trompe-la-mort vengeresse.
Quentin Tarantino est un fieffé filou, mais un fieffé filou très doué qui nous montre en plus une nouvelle corde à son arc, en étant ici pour la première fois son propre directeur de la photo et d'une façon très probante. Encore une fois, Tarantino nous démontre son amour et sa goinfrerie de cinéma, par les actrices, la musique, l'image et les dialogues. Alors ce n'est certes pas son chef d'oeuvre, mais tant qu'il filmera avec cet amour-là qui transpire à chaque image, je resterai un fidèle client de ses péloches. Et que j'ai hâte de voir son Inglourious Basterds.
De fait, le problème avec Tarantino, c'est qu'il aime tellement ces propres tics filmiques qu'il ne s'en débarrasse jamais. Donc là où on attend un serial killer en bagnole qui dézingue de la jolie poulette court-vétue, on l'a un peu mais on a beaucoup de dialogues (comme souvent chez Tarantino, sans lien véritable avec l'intrigue, mais qui humanisent et et rendent attachant les personnages) et de pieds nus (ça en devient presque un gimmick dans ce film). Ce n'est pas vraiment le film avec lequel il faut commencer (commencez plutôt par Jackie Brown, ou Reservoir Dogs, mais ce n'est que mon humble avis) quand on n'a jamais vu de film de Tarantino de sa vie, et j'imagine très bien certains pouvant ce dire à la vision de certaines séquences de Death Proof : "bon le réal, c'est quand qu'il passe la deuxième ?".
Mais justement, il la passe. Certes, pas toutes les 10 minutes, mais les séquences de bagnoles sont vraiment très bien filmées (quel premier carambolage, et que dire du meurtre de Rose McGowan, une vraie scène de serial killer, et enfin les 20 dernières minutes de poursuite sont tendues et sacrément bien fichues) et valent vraiment le détour. Kurt Russel est comme un poisson dans l'eau, les minettes sont jolies, sexy (ouahou la lapdance, rarement scène n'aura été aussi explicitement érotico-sexuelle chez Tarantino) et très... filles, à croire que Quentin fait, depuis Jackie Brown, de plus en plus un cinéma presque féministe avec un enrobage de film de mec (karaté, bagnole, gangster...). Zoé Bell crève l'écran, elle qui fut doublure cascade de Xena la guerrière et surtout d'Uma Thurman dans Kill Bill, en jouant son propre rôle de cascadeuse un peu fêlée et trompe-la-mort vengeresse.
Quentin Tarantino est un fieffé filou, mais un fieffé filou très doué qui nous montre en plus une nouvelle corde à son arc, en étant ici pour la première fois son propre directeur de la photo et d'une façon très probante. Encore une fois, Tarantino nous démontre son amour et sa goinfrerie de cinéma, par les actrices, la musique, l'image et les dialogues. Alors ce n'est certes pas son chef d'oeuvre, mais tant qu'il filmera avec cet amour-là qui transpire à chaque image, je resterai un fidèle client de ses péloches. Et que j'ai hâte de voir son Inglourious Basterds.
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