14 nov. 2008

True Blood

J'ai commencé à regarder la nouvelle série du créateur de Six Feet Under hier, d'abord grâce à un article de Carrazé (je crois) dans Mad Movies il y a un ou deux mois, et surtout parce que j'adore tout ce qui tourne autour des suceurs de sang, et aussi un petit peu parce qu'Anna Paquin (Malicia chez les X-Men) en blonde c'est intrigant.
Je ne peux rien dire sur les tenants et les aboutissants de la série, pour éviter de spoiler et aussi parce que l'on a vu que 2 épisodes. Je peux cependant pitcher un peu.
Nous sommes en Louisiane, dans la petite ville de Bon Temps. Les vampires ne vivent désormais plus cachés suite à l'invention d'un substitut au sang humain, le tru-blood, et ont désormais un lobby qui tend à faire adopter un amendant à la constitution qui reconnaîtrait leur place de citoyen à part entière dans la société. Sookie, une barmaid télépathe de Bon Temps, va faire la rencontre de Bill, un vampire, dont elle se rend compte très vite qu'il est la seule personne dont elle n'entend pas les pensées, et elle est irrésistiblement attirée par lui, dans un mélange de respect, de crainte et de libido à fleur de peau.
Sensuelle, sexuelle, crue, addictive, la série fait mouche dès le premier épisode. On comprend très vite la situation, avec un arrière-plan sociétal interne à la série concernant la citoyenneté et les droits voulus par les vampires (présent sans être le fil conducteur de la série). Les lieux sont très vite définis, les personnages bien écrits et tout de suite identifiés grâce à des traits qui les distinguent sans les caricaturer, une mise en scène sobre et efficace, des éléments qui se mettent en place doucement mais sûrement et pour finir du suspens, de l'humour et du mystère. C'est notre monde actuel, mais avec ce grain de sable que sont les vampires. Et les grandes séries se construisent très souvent grâce à l'arrivée d'un élément perturbateur dans une mécanique bien rodée : Scully l'utracartésienne dans le mode ultrafortéen de Mulder, la découverte (là encore) des vampires et d'un destin très spécial pour Buffy, le retour des Cylons pour Battlestar Galactica (la série de maintenant) ou encore le Village pour Numéro 6.
Mention spéciale à Anna Paquin, qui nous déploie toute sa palette d'actrice (quel regard, mon dieu, je suis amoureux !) : tantôt chaste, prude et polie, tantôt lolita sensuelle en bikini, tantôt incisive et forte tête, tantôt ultra sexuelle et tellement fragile.
Vous l'aurez compris : je suis emballé à tout point de vue.

Aucun commentaire: