14 juin 2007

30 jours, 30 albums - Beaucoup Fish


Comme beaucoup, j'ai découvert Underworld avec la B.O. de Trainspotting avec Born Slippy. "Drive boy dog boy dirty numb angel boy in the doorway boy she was a lipstick boy..." Quel morceau... Un grand groupe électro des années 90. Un album puissant, énorme. Ca fait une paye que je ne l'ai pas écouté (un de mes top5 dans mon discman quand j'étais sur Paris) mais résonnent encore dans ma tête des morceaux comme Push Upstairs, King of Snake, Bruce Lee... Un must indémodable et gigantesque.

13 juin 2007

30 jous, 30 albums - In Utero

Parce que Nirvana est un grand groupe de rock. Parce que la production de Steve Albini va droit au but et ne s'embête pas d'arrangements FM. Parce que Dave Grohl était le meilleur batteur de rock à l'époque. Parce que Rape Me est le premier morceau que j'ai joué à la batterie dans un groupe et que je connaissais par coeur toutes les parties de batteries de chaque morceau. Parce qu'aucun groupe depuis n'a cette aura. Parce que Pennyroyal Tea, parce qu'All Apologies, parce que Scentless Apprentice et toutes les autres. Parce que c'est juste leur meilleur album.

12 juin 2007

30 jours, 30 albums - Dig Your Own Hole

Avant cet album, je ne pensais pas qu'on puisse faire de la musique aussi power avec des machines. Ces mecs-là ont fait là leur meilleure galette (bien que j'aime beaucoup les suivants) en amenant du rock, en tout cas l'esprit power du rock, sur le dancefloor, quelque chose dont ils avaient déjà eu l'intuition sur Exit Planet Dust, leur premier essai déjà fort réussi. Dans le même temps j'ai découvert Underworld, et ces deux groupes m'ont prouvé et démontré que la musique dite électronique c'était autre chose que de l'eurodance et ses nappes ou boucles de synthé ringardes, ses groupes interchangeables et ses bimbos spécialistes du playback sur des mélodies et paroles à la con "gotta move your body if you wanna come with me to the tribal dance because your body feel the rythm of the night of the proms..."

11 juin 2007

30 jours, 30 albums - Demon Days

Are we the last living souls ? Damon Albarn est surement un des rares mecs que je connaisse (avec, dans un autre style, Mike Patton) dans le monde de la musique qui a eu l'intelligence de ne pas capitaliser sur le succés (mérité) de son groupe, Blur, qui l'a rendu riche et célèbre. Non, il a voulu voir ailleurs, faire d'autres trucs, et sans que cela ressemble à du Blur réchauffé, ou à du Damon Albarn chiant et tout seul avec sa guitare (n'est-ce pas Richard Ashcroft ?). Il a fait Mali Music, il vient de faire The Good, The Bad & The Queen et il a fait ce groupe cartoon qui n'existe pas : Gorillaz. Très fourre-tout et débordant d'idées sur le premier album, il a gardé le fourmillement créatif et a mis la production géniale et homogène de Danger Mouse (Gnarls Barkley, entre autre) autour. Un album qui s'écoute sans temps mort du début à la fin, avec des fulgurances tubesques et ultragroovy (Dare !), des textes malins et engagés, un esprit rock sur fond de hip hop démantibulé et des guests aux petits oignons : Roots Manuva (quel flow), la voix envoutante de Martina Topley-Bird, le piano fou de Ike Turner, Neneh Cherry en choriste de luxe, Dennis Hopper, De La Soul... Je ne m'en lasse pas, ma platine si parce que sans aucune raison apparente elle ne veut plus le lire.

Un complément absolument fabuleux à cet album est le live sorti en DVD, qui reprend tout Demon Days, avec tous les guests présents sur l'album (!) sur scène (en audio pour Hopper et en vidéo pour MF Doom, et en live pour tous les autres), et qui donne un souffle supplémentaire et exaltant à cet album déjà quasi-parfait, avec l'intelligence de Damon Albarn de rester dans l'ombre, jamais au devant de la scène tout comme le groupe, et de laisser les guests et le travail visuel de Jamie Hewlett (créateur du visuel de Gorillaz) assurer le spectacle.

10 juin 2007

30 jours, 30 albums - Origin of Symmetry

Un gros son, une voix mégalomaniaque, un trio énorme. Un album inusable, très au-dessus de leur premier disque. Un must. Que dire de plus ?

9 juin 2007

30 jours, 30 albums - Title of Record

Ce n'est pas un grand disque, c'est ni un monument ni un tournant de l'histoire du rock, vous n'en entendrez jamais parler dans les Inrocks ou Rock & Folk.
C'est juste une bonne galette, un de ces disques appréciable même 8 ans après sa sortie (c'est quand même pas donné à tous les disques, surtout un peu bourrin). Ce disque fait partie de ceux que j'aime réécouter de temps en temps, dont j'apprécie l'efficacité, les riffs, la voix (Richard Patrick est un ex de Nine Inch Nails et le frère de Robert Patrick, mais si, le T1000 de Terminator 2), les arrangements et la puissance. C'est quand même étonnant qu'il y ait tout un ensemble de disques que j'ai acheté à la même période qui me tiennent autant à coeur, il n'y a surement pas que la musique en jeu là-dedans...

Petit post scriptum à une lectrice qui ne s'était pas fait connaitre auparavant, une lectrice du coté d'Aurillac de qui j'ai eu des nouvelles aujourd'hui et que ça m'a bien fait plaisir. Nous ne retrouverons peut-être jamais le tournevis mais il restera dans nos cervelles tant que ce charmant teuton ne sera pas venu nous taquiner, comment il s'appelle déjà, ah oui Alzheimer... Bisous Claire et à bientôt !

8 juin 2007

30 jours, 30 albums - Portishead

Y'a-t-il eu, à part Massive Attack, un autre (grand) groupe de trip-hop ? Non, tout simplement. Une voix à faire chialer les morts et un son incomparable, modelé par des influences 60's et jazzy. C'est pour moi leur meilleur album, beaucoup plus sombre et uni que leur premier opus, Dummy, déjà grandiose. Je conseille aussi leur Roseland NYC Live, dernière galette en date du groupe avant un hypothétique retour, très attendu, un live où le groupe démontre haut la main qu'il n'est pas qu'un groupe de studio et que ses prestations live amplifient et bonifient ses qualités et sa musicalité.

7 juin 2007

30 jours, 30 albums - Who's Next


Je ne remercierai jamais assez Tramber de l'avoir fait découvrir les Who, et surtout cet album. S'il n'y a qu'un album à posséder de ce groupe, c'est celui-ci, et je ne pense pas que le plus grand fan des Who que je connaisse me contredira. Cet album est un monument du rock, et quand je parlais précédement des 10 ou 15 meilleurs albums rock de tous les temps, celui-ci en fait, sans contestation aucune, parti. Des titres commes Baba O'Riley, My Wife, Going Mobile ou Won't Get Fooled Again montrent tout le talent de ce groupe et de chacun de ses membres : Pete Townsend au sommet de son songwriting, la voix puissante de Roger Daltrey, le talent et le groove de John Entwistle, Keith Moon et sa folie rythmique.

6 juin 2007

30 jours, 30 albums - Unreasonable Behaviour


Laurent Garnier est surement l'un des artistes les plus respectable de la fameuse et défunte scène française (dont il ne reste d'ailleurs plus grand monde), cette scène qui a fait bouger tout les popotins de la planète au milieu des années 90. Il a réussi à faire évoluer, à partir de cet album, sa démarche artistique de la house pure et dure vers une house plus expérimentale, plus jazzy, plus mélodique aussi. Cette démarche s'est définitivement confirmé en live, accompagné d'artistes aux percus et clarinette directement issus de la scène jazz, et sur son dernier album, The Cloud Making Machine. Unreasonable Behaviour est tout ce que j'aime dans la musique (qui ose encore dire que ce n'est que du boum-boum ?) de Laurent Garnier, et plus généralement dans l'électro : un album dansant, entêtant, planant et et animé par une profonde envie et un vrai plaisir de faire de la musique. Bien que cet album ait déjà 7 ans, les pseudo successeurs (le ridicule David Guetta en tête) de la scène française des 90's n'arriveront jamais ne serait-ce qu'à mi-hauteur de cet album.

5 juin 2007

30 jours, 30 albums - Rage Against The Machine


Un tournant dans l'histoire du rock. Ni plus, ni moins. Le rap, le rock, le metal, le funk en une dizaine de titres jamais égalés par la scène néo-metal qui leur a emboité le pas. Un putain de groupe, avec un putain de chanteur, un putain de guitariste et ses putains d'effets et ses putains de riffs, une putain de section rythmique. Des albums rock dont la puissance ne s'affaiblit pas au fil du temps ne sont pas légion depuis 50 ans, et celui-là restera. Surement un de mes dix ou quinze albums de rock favoris, et sans aucun doute un des dix ou quinze meilleurs albums de l'histoire du rock, tout style confondu.

4 juin 2007

30 jours, 30 albums - Requiem


Ca ne s'explique pas, ça s'écoute. Et après avoir frissonné, tremblé et pleuré, on pourra enfin toucher du doigt, juste avec cette pièce, le génie de W.A. Mozart, et pourquoi c'est un des plus grands.
Conseil filmo en parallèle, jetez-vous, si cela n'a jamais été fait, ou si cela fait très longtemps, sur Amadeus de Milos Forman...

3 juin 2007

30 jours, 30 albums - Agaetis Byrjun


J'ai acheté cet album sur sa pochette, ne connaissant ni le groupe, ni sa musique. Je me suis dit que la musique ne pouvait être que similaire à la pochette, étrange et jolie. Je me suis pris une claque. C'est pour moi un des plus beaux albums, musicalement parlant, que je possède.
Avant Sigur Ros, l'Islande musicale se résumait pour moi à Björk. Il y avait bien Gus Gus, un peu les Sugarcubes (mais on en revient à Björk) et le premier album d'Emiliana Torrini (si, si, elle est islandaise). Mais tout ça tournait autour de l'électro ou des voix aux accents exotiques venues d'où on se gèle les couilles environ 10 mois sur 12, sauf quand elles sont trempées dans les piscines naturelles d'eau chaude. Les couilles, pas les voix, car les couilles d'où qu'elles viennent sauf de l'espace n'ont rien d'exotiques. Enfin bref.
Sigur Ros
chante en islandais, il y a des orgues, des cordes, basse, batterie, guitare joués avec des archets ou de façon un peu moins conventionnelle, mais il y a surtout des ambiances fortes, prenantes, de l'espace, une certaine puissance rock aussi. Il y a de la beauté et de l'émotion dans leur musique, et cela ne s'est que confirmé avec leurs albums suivants, () et Takk...

2 juin 2007

30 jours, 30 albums - Baiser

A l'époque, je n'écoutais pas de chanson française. A l'époque, j'étais un loser (baby, so why etc...) cool, mais un loser. Je me prenais que des rateaux, je me trouvais pas très beau et j'espérais qu'un jour viendrai, comme dans une comédie romantique US... Puis un jour, j'ai découvert Miossec, surtout par cet album, et longtemps il fut un des rares chanteurs français à jouir d'une place dans mes colonnes à CD. A l'époque, j'avais 16, 17 ans et quand j'ai écouté ce mec, il m'a tout de suite parlé, un peu comme Goldman a parlé à une génération de nénettes dans les années 80. Miossec ne parlait que de la loose sentimentale dans cet album, de la frustration sexuelle, de l'incompréhension amoureuse, de l'échec sentimental. A ce moment je n'avais vécu qu'une demi-histoire et que tous mes amours s'étaient plantés avant même d'avoir été partagés, et cet album m'a accompagné pendant un ou deux ans.
Je n'ai pas écouté cet album depuis au moins 6 ans.

1 juin 2007

30 jours, 30 albums - Mezzanine

Le mois de juin, c'est le mois de la fête de la musique, d'où ma tentative d'écrire un post par jour tout le mois de juin sur un album présent dans ma discothèque.

And the first one is...

Si il ne devait rester qu'un album de ce grand groupe d'un genre, le trip hop, atteint de progeria et aujourd'hui mort et enterré, c'est celui-ci. Autant les précédents pouvaient souffrir d'une production parfois aléatoire et discutable sur certains morceaux, autant celui-là est d'une constance et d'une qualité qui ne faiblit jamais, du premier au dernier morceau. Cet album correspond également à leur meilleure période de concerts, alliant puissance rock et ambiance trip-hop.
Un petit mot sur le premier morceau du disque (un monument en live), Angel, avec sa ligne de basse simple et lancinante, sa montée en puissance avec la batterie et les guitares et la voix enivrante d'Horace Andy. Difficile de mieux commencer un album. Un morceau qui, à mon avis, ne vieillira pas ou en tout cas vieillira très, très bien.


Rien à voir avec la choucroute mais je suis tombé sur ce petit clip rigolo, avec un riff accrocheur, mais bon ça casse pas non plus trois pattes à un canard. Mais l'ensemble est sympathique bien que l'on puisse regretter une certaine pudibonderie...