Chez Marvel Comics, je le dis tout de go : les Vengeurs ne sont pas ma tasse de thé. Moi, mon truc, ce sont les mutants, avec ou sans X. Et Thor est bien l'un des héros de la Marvel qui, dans le lot de ceux qui ne font pas frétiller mes neurones de fanboy, refroidit, sans jeu de mot avec les rigines du sieur Thor, sans forcer mes ardeurs geek parfois peu avouables.
Et quand j'ai su qu'une idôle de ma jeunesse, Kenneth Branagh, celui- là même qui ouvrit mon esprit à Shakespeare (et je l'en remercie à jamais), se chargeait de réaliser, je me disais alors que le besoin d'argent fait faire de drôles de choix (même si je n'ai aucune preuve de ce que j'avance, bien évidemment).
Jamais foncièrement réussi, pas non plus totalement raté, Branagh signe un pop corn movie bien calibré, ni plus ni moins, où il ne se passe tout de même rien de passionnant. Une intro bancale, une réalisation parfois aussi (littéralement d'ailleurs, mais quel est donc cette manie et l'objet de basculer la caméra à l'oblique, à moins que cela soit un drôle d'hommage au nanar scientologue Battlefield Earth, le film 100% décadré), des décors d'Asgaard qui font des réception de l'ambassadeur un modèle de sobriété, des séquences terrestres rarement captivantes. Et puis des fois, on se raccroche au wagon, surtout parce que le personnage le plus intéressant du film n'est pas Thor mais son frère Loki. La fin fratricide est d'ailleurs le meilleur moment du film, où l'on sent que Brannagh a pu lâcher un peu les chevaux d'une production malgré tout bien trop calibré pour en tirer réellement quelque chose. Même Natalie Portman, qui d'habitude apparaît à nos yeux si délicieuse, nous semble fade et potiche.
Il s'agit ici clairement d'introduire Thor en vue de la grande réunion des Vengeurs au cinéma. Mouef... Plaisant, mais sans plus, que Brannagh retourne à ce qui l'emballe vraiment, ou qu'il nous fasse un vrai film de super-héros avec de l'enjeu et de la tension. Gageons en tout cas que ce n'est pas ce film qu'on retiendra de sa filmographie.
Et quand j'ai su qu'une idôle de ma jeunesse, Kenneth Branagh, celui- là même qui ouvrit mon esprit à Shakespeare (et je l'en remercie à jamais), se chargeait de réaliser, je me disais alors que le besoin d'argent fait faire de drôles de choix (même si je n'ai aucune preuve de ce que j'avance, bien évidemment).
Jamais foncièrement réussi, pas non plus totalement raté, Branagh signe un pop corn movie bien calibré, ni plus ni moins, où il ne se passe tout de même rien de passionnant. Une intro bancale, une réalisation parfois aussi (littéralement d'ailleurs, mais quel est donc cette manie et l'objet de basculer la caméra à l'oblique, à moins que cela soit un drôle d'hommage au nanar scientologue Battlefield Earth, le film 100% décadré), des décors d'Asgaard qui font des réception de l'ambassadeur un modèle de sobriété, des séquences terrestres rarement captivantes. Et puis des fois, on se raccroche au wagon, surtout parce que le personnage le plus intéressant du film n'est pas Thor mais son frère Loki. La fin fratricide est d'ailleurs le meilleur moment du film, où l'on sent que Brannagh a pu lâcher un peu les chevaux d'une production malgré tout bien trop calibré pour en tirer réellement quelque chose. Même Natalie Portman, qui d'habitude apparaît à nos yeux si délicieuse, nous semble fade et potiche.
Il s'agit ici clairement d'introduire Thor en vue de la grande réunion des Vengeurs au cinéma. Mouef... Plaisant, mais sans plus, que Brannagh retourne à ce qui l'emballe vraiment, ou qu'il nous fasse un vrai film de super-héros avec de l'enjeu et de la tension. Gageons en tout cas que ce n'est pas ce film qu'on retiendra de sa filmographie.
2 commentaires:
Tu m'otes les mots de la bouche... On a vu le même flim.
Loki sera aussi le grand mechant de the Avengers
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