Une fois n'est pas coutume, ce n'est pas par le jukebox du mois que je commence le mois, et l'année (et sur ce bonne année à tous), mais par une chronique. Et honnêtement, qui pourrait résister aux grands yeux verts de Raiponce ?
Ce que Disney sait (souvent) faire de mieux, ou au moins de bien, ce sont les histoires de princesse. Et nous ici sommes sans aucun doute dans une véritable histoire de princesse : preux chevalier, dangers, vilaine sorcière, royaume idyllique. Tout y est. Ca craint ? Qui a dit "ça craint" ?
Car, non, Raiponce, bien qu'enfermée 18 ans durant dans sa tour, est loin de sentir le renfermé. Animation au top, personnages bien écrits, travail de mise en scène (la séquence de la taverne est de haute volée), humour, merveilleux (la beauté de la séquence des lanternes), tout y est, et d'autant plus qu'ici, on essaie pas de se la jouer post-moderne, vannant crânement le glorieux passé. Non, on l'assume même (Raiponce s'inscrit sans mal dans la lignée des Blanche-Neige, Cendrillon, Aurore et consœurs...), tout faisant un film bien dans son époque, à l'héroïne pas si naïve, très féminine, et au prince charmant plus humain que parfaitement charmant.
Alors les fines bouches pourront toujours dire qu'on est bien loin du conte originel, et c'est plutôt vrai. Mais quand j'arrive, devant un Disney, à rire, à poser ma larmes sur une scène (les lanternes, encore une fois), à m'enthousiasmer pour les trouvailles de mise en scène (si j'osais, je dirais que la mise en lumière du secret des origines de Raiponce flirterait presque avec la psychanalyse) et, surtout, à apprécier réellement les chansons, je me dis que Disney a sacrément bien réussi son coup, en replongeant dans les bonnes vieilles recettes maison plutôt que de lorgner vers les cousins de chez Pixar ou vers d'autres shrekeries. Et cerise sur le gâteau, la VF est tout bonnement impeccable.
Finalement, alors que Pixar semble connaître avec Cars 2 son premier échec qualitatif (ce deuxième volet, toujours pas vu , sent vraiment la pompe à fric), c'est plutôt agréable de voir que Disney est encore capable d'offrir du grand cinéma d'animation qui n'est pas qu'un simple support à produits dérivés.
Ce que Disney sait (souvent) faire de mieux, ou au moins de bien, ce sont les histoires de princesse. Et nous ici sommes sans aucun doute dans une véritable histoire de princesse : preux chevalier, dangers, vilaine sorcière, royaume idyllique. Tout y est. Ca craint ? Qui a dit "ça craint" ?
Car, non, Raiponce, bien qu'enfermée 18 ans durant dans sa tour, est loin de sentir le renfermé. Animation au top, personnages bien écrits, travail de mise en scène (la séquence de la taverne est de haute volée), humour, merveilleux (la beauté de la séquence des lanternes), tout y est, et d'autant plus qu'ici, on essaie pas de se la jouer post-moderne, vannant crânement le glorieux passé. Non, on l'assume même (Raiponce s'inscrit sans mal dans la lignée des Blanche-Neige, Cendrillon, Aurore et consœurs...), tout faisant un film bien dans son époque, à l'héroïne pas si naïve, très féminine, et au prince charmant plus humain que parfaitement charmant.
Alors les fines bouches pourront toujours dire qu'on est bien loin du conte originel, et c'est plutôt vrai. Mais quand j'arrive, devant un Disney, à rire, à poser ma larmes sur une scène (les lanternes, encore une fois), à m'enthousiasmer pour les trouvailles de mise en scène (si j'osais, je dirais que la mise en lumière du secret des origines de Raiponce flirterait presque avec la psychanalyse) et, surtout, à apprécier réellement les chansons, je me dis que Disney a sacrément bien réussi son coup, en replongeant dans les bonnes vieilles recettes maison plutôt que de lorgner vers les cousins de chez Pixar ou vers d'autres shrekeries. Et cerise sur le gâteau, la VF est tout bonnement impeccable.
Finalement, alors que Pixar semble connaître avec Cars 2 son premier échec qualitatif (ce deuxième volet, toujours pas vu , sent vraiment la pompe à fric), c'est plutôt agréable de voir que Disney est encore capable d'offrir du grand cinéma d'animation qui n'est pas qu'un simple support à produits dérivés.
2 commentaires:
Tu nous a donné la raiponce, mais j'ignore toujours quelle était la caistion.
Mouhahahaha ! La caistion en fait est de savoir si tout le système pileux de Raiponce est magique, ce qui laisse entrevoir des possibilités étonnantes pour la gaudriole !
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