En voyant pour la première fois le Prisonnier d'Azkaban, je m'étais dit que cela était peut-être le signe d'un nouveau départ pour les aventures du magicien à lunettes. L'arrivée de Mike Newell (à la filmo éclectique, entre Donnie Brasco et 4 Mariages et 1 Enterrement, mais à l'époque pas vraiment le réal auquel on pense au premier abord pour mener la barque d'un Potter) ne m'a pas inspiré une grande confiance, mais je lui laissai alors le bénéfice du doute.
Si visuellement nous sommes dans la droite ligne de l'univers mis en place par Cuaron (intro brumeuse, réalisme de Poudlard, ancrage dans une modernité plus proche), difficile de ne pas faire la fine bouche au delà de la... neuvième minute du film. Car tout commençait pourtant bien, entre l'introduction dans la maison des Jedusor et arrivée à la Coupe du Monde de Quidditch, visuellement prometteuse. Mais les Mangemorts arrivent soudain comme un cheveu sur la soupe et révèlent dès lors le principal (si on fait fi des multiples et énormes différences avec le livre) défaut de la Coupe de Feu : sa narration.
Si quelques séquences ne sont pas désagréables (la scène sous-marine est bien fichue, la scène du bal a la classe, et Jarvis Cocker fait un fugace mais excellent leader de Bizzar Sisters), d'autres sont plus anecdotiques, voire ridicules, comme cette poursuite avec le dragon lors de la première épreuve de la Coupe de Feu ou comme l'arrivée des écoles étrangères. Et tout cela est enchainé à la truelle, sans transition aucune, ce qui donne près d'1 h45 mal fichue dans sa narration, dans sa logique et dans son intérêt en général. Pourtant, par un heureux hasard (car rien ne laissait présager quelque chose de réussi sur plus de 5 minutes d'affilée), la dernière demi-heure relève un tant soit peu le niveau. A partir du labyrinthe (séquence angoissante quoiqu'un peu rapide), on retrouve un peu de Potter et l'arrivée réussie de Voldemort (convaincant Ralph Fiennes), la mort brutale de Diggory, l'affrontement Potter-Voldemort et la révélation de la supercherie de Barty Croupton Jr. (jolie partition de David Tennant, le 10ème Doctor Who) redonnent un peu consistance à cette Coupe de Feu globalement ratée. Et je passerai sur la performance de plus en plus limite de Daniel Radcliffe, et du jeu très variablement convaincant d'Emily Watson.
Harry Potter et la Coupe de Feu est dans la saga littéraire un tournant majeur de la saga. Il est devenu un film très mineur, qui arrive presque à redonner du cachet aux deux premiers opus de Columbus (ce qui le sauve est par chance l'univers poudlardien que nous lui préférons largement aux opus de Columbus), laissant presque craindre le pire pour la suite et la fin de la saga, offerte aux mains de l'inconnu David Yates. Prochaine étape : Harry Potter et l'Ordre du Phoenix.
Si visuellement nous sommes dans la droite ligne de l'univers mis en place par Cuaron (intro brumeuse, réalisme de Poudlard, ancrage dans une modernité plus proche), difficile de ne pas faire la fine bouche au delà de la... neuvième minute du film. Car tout commençait pourtant bien, entre l'introduction dans la maison des Jedusor et arrivée à la Coupe du Monde de Quidditch, visuellement prometteuse. Mais les Mangemorts arrivent soudain comme un cheveu sur la soupe et révèlent dès lors le principal (si on fait fi des multiples et énormes différences avec le livre) défaut de la Coupe de Feu : sa narration.
Si quelques séquences ne sont pas désagréables (la scène sous-marine est bien fichue, la scène du bal a la classe, et Jarvis Cocker fait un fugace mais excellent leader de Bizzar Sisters), d'autres sont plus anecdotiques, voire ridicules, comme cette poursuite avec le dragon lors de la première épreuve de la Coupe de Feu ou comme l'arrivée des écoles étrangères. Et tout cela est enchainé à la truelle, sans transition aucune, ce qui donne près d'1 h45 mal fichue dans sa narration, dans sa logique et dans son intérêt en général. Pourtant, par un heureux hasard (car rien ne laissait présager quelque chose de réussi sur plus de 5 minutes d'affilée), la dernière demi-heure relève un tant soit peu le niveau. A partir du labyrinthe (séquence angoissante quoiqu'un peu rapide), on retrouve un peu de Potter et l'arrivée réussie de Voldemort (convaincant Ralph Fiennes), la mort brutale de Diggory, l'affrontement Potter-Voldemort et la révélation de la supercherie de Barty Croupton Jr. (jolie partition de David Tennant, le 10ème Doctor Who) redonnent un peu consistance à cette Coupe de Feu globalement ratée. Et je passerai sur la performance de plus en plus limite de Daniel Radcliffe, et du jeu très variablement convaincant d'Emily Watson.
Harry Potter et la Coupe de Feu est dans la saga littéraire un tournant majeur de la saga. Il est devenu un film très mineur, qui arrive presque à redonner du cachet aux deux premiers opus de Columbus (ce qui le sauve est par chance l'univers poudlardien que nous lui préférons largement aux opus de Columbus), laissant presque craindre le pire pour la suite et la fin de la saga, offerte aux mains de l'inconnu David Yates. Prochaine étape : Harry Potter et l'Ordre du Phoenix.
1 commentaire:
Finalement, le père Newell a réussi dans ce flim ce qu'il sait faire : la comédie romantique (d'où la belle scène de bal.) Et il a raté ce qu'il ne sait pas faire : le reste.
CQFD
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