Evacuons d'entrée l'inévitable comparaison avec la BD de Mark Millar (Kick Ass) qui est sensée être le matériau de départ du film : hormis le titre et le nom des personnages le film n'a pas grand chose à voir avec la BD. Il faut dire que l'on voit mal la Paramount (ou un autre studio) poser un gros chèque pour adapter une BD aussi violente et dérangeante. Ceci étant dit, passons dès maintenant à l'épluchage du navet.
Un nanar n'a pas nécessairement un budget rachitique et Wanted en est la preuve, s'il vous en fallait une. Et pour rendre au jardinier ce navet qui lui appartient, les facettes les plus nanardesques ne se situent pas sur les effets spéciaux et scènes d'actions, grand n'importe quoi explosif et jouissif à faire passer Michael Bay pour un esthète de l'épure. Le réalisateur (Timur Bekmanbetov, réal russe aux commandes du plus recommandable Night Watch, mega carton au box office de nos amis à chapka) s'en donne à coeur joie quand il s'agit de faire faire à des véhicules en tout genre les plus improbables cascades (sûrement les meilleurs moments du film). Notons aussi cette volonté de faire des gunfight et des bagarres ni matrixiennes ni Hong Kong style. Mais pour ce qui est du reste...
Vous cherchez un gros truc pas fin qui a préféré mettre l'essentiel de son budget ailleurs que dans le salaire de scénaristes compétents et plutôt dans les scènes qui font boum (et dans 10 secondes d'un plan sur la jolie croupe de la miss Jolie), Wanted est fait pour vous ! N'essayez pas de comprendre l'histoire, elle ne vaut pas grand chose, et tout le monde dans le film le sait (même Danny Elfman qui signe là l'une de ses BO les plus insignifiantes). Deux trois points de morale vous font tiquer ? Pouah pouah pouah, qu'est-ce que vous me racontez là...
Seuls quelques grammes d'intelligence affleureront étonnamment dans la carte postale du monde du travail, entre stress, pressions en tout genre, abêtissement dans l'enfer feutré des open space. Ormis cela, le sieur Timur signe un nanar fier d'être couillon et portnawak, ne misant pas grand chose sur l'intelligence de son propos et en reste de fait bien plus fun et facile à regarder qu'un paquet de croûtes se prenant pour un nouveau mètre étalon filmique. Mais pas de méprise, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, hein ? C'est du navet Tropicana : pur jus, pur premium, avec de la bonne grosse pulpe de navet dedans.
Un nanar n'a pas nécessairement un budget rachitique et Wanted en est la preuve, s'il vous en fallait une. Et pour rendre au jardinier ce navet qui lui appartient, les facettes les plus nanardesques ne se situent pas sur les effets spéciaux et scènes d'actions, grand n'importe quoi explosif et jouissif à faire passer Michael Bay pour un esthète de l'épure. Le réalisateur (Timur Bekmanbetov, réal russe aux commandes du plus recommandable Night Watch, mega carton au box office de nos amis à chapka) s'en donne à coeur joie quand il s'agit de faire faire à des véhicules en tout genre les plus improbables cascades (sûrement les meilleurs moments du film). Notons aussi cette volonté de faire des gunfight et des bagarres ni matrixiennes ni Hong Kong style. Mais pour ce qui est du reste...
Vous cherchez un gros truc pas fin qui a préféré mettre l'essentiel de son budget ailleurs que dans le salaire de scénaristes compétents et plutôt dans les scènes qui font boum (et dans 10 secondes d'un plan sur la jolie croupe de la miss Jolie), Wanted est fait pour vous ! N'essayez pas de comprendre l'histoire, elle ne vaut pas grand chose, et tout le monde dans le film le sait (même Danny Elfman qui signe là l'une de ses BO les plus insignifiantes). Deux trois points de morale vous font tiquer ? Pouah pouah pouah, qu'est-ce que vous me racontez là...
Seuls quelques grammes d'intelligence affleureront étonnamment dans la carte postale du monde du travail, entre stress, pressions en tout genre, abêtissement dans l'enfer feutré des open space. Ormis cela, le sieur Timur signe un nanar fier d'être couillon et portnawak, ne misant pas grand chose sur l'intelligence de son propos et en reste de fait bien plus fun et facile à regarder qu'un paquet de croûtes se prenant pour un nouveau mètre étalon filmique. Mais pas de méprise, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, hein ? C'est du navet Tropicana : pur jus, pur premium, avec de la bonne grosse pulpe de navet dedans.
1 commentaire:
Et que dire de la prestation de Morgan Freeman ? D'aucun affirmeront qu'il cachetonne dans Wanted. Je préfère penser que désormais, les directeurs de casting, le choisissent en argumentant : "Je veux le vieux black qui lance des regards par en-dessous et qui a un sourire."
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