20h30, toujours très ponctuel au Zenith, les lumières s'éteignent, la musique de fond disparait peu à peu...
Première partie donc, la délicieuse Emilie Simon. Un set assez court, 7 chansons, dans lequel elle n'a pas oublié son tube Fleur de Saison et sa vénéneuse reprise du I Wanna Be Your Dog d'Iggy & The Stooges. Elle a posé une ambiance, un cadre, dès le départ. C'est carré et surtout le son est (choses relativement rare au Zenith d'Auvergne) bon. Tout s'écoute distinctement dans un volume respectable, sans que les gasiers derrière la sono pousse un peu trop le bouton des infrabasses. Finalement, elle et ses 4 (excellents) musiciens (percus, violoncelle, machines/claviers, guitare) occupent bien la scène, et elle parait aussi à l'aise devant une grande salle que dans une ambiance plus intimiste. Bon, maintenant, je passe aux considérations moins techniques et plus fantasmatiques. Primo, elle est très jolie. Deuzio, elle arrive dans une très jolie jupe/corset noir avec des mi-bas que même ta plus belle conquête elle porte ça elle a l'air d'un vieille mais Mlle Simon non. Troizio, la guitare lui va à merveille. Résultat = putain qu'est-ce que c'est sexy une jolie fille dans une jolie jupe qui chante divinement bien avec une guitare autour des épaules.
En clair, elle a assuré ses 3/4 d'heures, elle a fait divinement bien son job et je suis sous le charme pour un bon moment. Rhâââ lovely...
Evidement, les rois de la soirée étaient Placebo. Petite entracte, avec son lot habituel de débiles dans le public qui crient à chaque fois qu'un roadie passe, pose un pied de micro, branche un cable, marche... Une demie-heure environ. Très bon choix de musiques d'ambiance : AC/DC, les Who, Queens Of The Stone Age, Foo Fighters. Quelques bouses aussi, comme Evanescence, mais bon on les excuserait presque quand ils passent Won't Get Fooled Again (eh non, ce n'est pas que le générique de CSI : Miami). Et soudain...
Infra Red. Youhouhou ! Premier bon point : les ingés son continuent à faire de l'excellent travail derrière leurs consoles. Et putain, ça y envoie ! Détail technique très important, Brian Molko (au centre sur la photo) n'a plus de cheveux. Ca méritait d'être signalé.
Quel concert, je m'attendais pas à être aussi scotché. Pas de blabla, ni de vous êtes un public le plus mieux de la galaxie. Trois phrases laconiques : "Bonsoir, nous sommes Placebo" "Merci" "Merci bonsoir". Ils ont enchaîné, pas autant que les Bellrays à la Copé, mais presque. Ils étaient là (et moi aussi d'ailleurs) pour un concert, pour du rock et point à la ligne. Presque 2 heures, plus d'une vingtaine de morceaux, dont plus de la moitié du dernier album. Ils ont joué également 2 morceaux du premier (I Know et Bionic), j'en étais d'ailleurs assez étonné mais content. Un inévitable Every You Every Me, le toujours exceptionnel Without You I'm Nothing, une inédite (peut-être une reprise de Kate Bush, apparement), un Taste in Men agréable, un Special K incontournable, un powerful Bitter End... Bref, un set qui visite 10 ans de carrière de manière ultra efficace et sans temps mort. La scénographie démontre un travail fouillé, jeux de lumières efficaces, écrans qui montrent des clips divers et des images toujours appréciables des musiciens en live... M. Brian Molko fait son boulot, sobrement, impassible mais avec le sourire en saluant le public à la fin. M. Stefan Osdal, très présent à la basse (retour aux sources ?), est plus expressif, bouge sur toute la scène, va voir Brian Molko, Steve Hewitt, salue le public... Steve Hewitt est un métronome, une machine de guerre déguisée en batteur, un rouleau compresseur rythmique d'une précision... ultra précise... Les deux musiciens additionnels rajoutent du power et de l'ambiance : quasi indispensables.
Moi j'en voulais une heure, deux heures (une vie ?) de plus. Aucun regret, bien que les concerts ne soient pas ma tasse de thé, car j'ai souvent peur d'être déçu de la transposition en live d'albums appréciés. Ces mecs-là, c'est leur métier et ils assurent. J'en ai vraiment eu pour mon argent. Je crois que je ne suis pas ressorti d'un concert aussi enthousiaste, parfois limite en transe, et surtout avec cette envie folle que ça ne s'arrête pas, depuis Björk au Grand Rex en 2001. Et ceux qui me connaissent savent que ce n'est pas la moindre des références dans mes échelles de références. Ce matin, en écrivant ce post, j'y suis encore... Cet intro de Every You Every Me (voir Soulmates Never Die, leur DVD live de la précédente tournée pour comprendre)... C'est le genre de concert qui le lendemain ne te donne envie de retourner au boulot mais plutôt de rester chez toi à te réécouter tous les albums en essayant de revivre le concert. Je ferai ça dans la voiture et dans ma tête...
Pas de post demain, because...
Peut-être bientôt un post sur Casino Royale, si je le vois. En tout cas il faut que je le vois parce que Eva Green. Oui c'est ma nouvelle coqueluche, juste derrière Emilie Simon. Rhâââ lovely...
Je redécouvre Angel, le spin-off de Buffy. Du coup, peut-être bientôt quelque chose sur ça aussi.
Un point aussi sur Alien, mais si vous savez, la chose qui bouge dans l'uterus de ma chère et tendre. 23 semaines, 28 cm, 463 grammes, à la date du mardi 21 novembre 2006. Une météo brumeuse au niveau du placenta, mais nous sommes toujours content de le voir. Un sexe énorme, mais indéterminé. De plus n'essayez pas de savoir, nous ne le savons pas nous-même. Oui, tout à fait, nous sommes des génies du mal, mais ne vous plaignez pas à nous mais à Tramber, c'est lui qui nous a tout appris (oui, c'est gratuit, mais j'avais envie). Bon week-end à tous !
Première partie donc, la délicieuse Emilie Simon. Un set assez court, 7 chansons, dans lequel elle n'a pas oublié son tube Fleur de Saison et sa vénéneuse reprise du I Wanna Be Your Dog d'Iggy & The Stooges. Elle a posé une ambiance, un cadre, dès le départ. C'est carré et surtout le son est (choses relativement rare au Zenith d'Auvergne) bon. Tout s'écoute distinctement dans un volume respectable, sans que les gasiers derrière la sono pousse un peu trop le bouton des infrabasses. Finalement, elle et ses 4 (excellents) musiciens (percus, violoncelle, machines/claviers, guitare) occupent bien la scène, et elle parait aussi à l'aise devant une grande salle que dans une ambiance plus intimiste. Bon, maintenant, je passe aux considérations moins techniques et plus fantasmatiques. Primo, elle est très jolie. Deuzio, elle arrive dans une très jolie jupe/corset noir avec des mi-bas que même ta plus belle conquête elle porte ça elle a l'air d'un vieille mais Mlle Simon non. Troizio, la guitare lui va à merveille. Résultat = putain qu'est-ce que c'est sexy une jolie fille dans une jolie jupe qui chante divinement bien avec une guitare autour des épaules.
En clair, elle a assuré ses 3/4 d'heures, elle a fait divinement bien son job et je suis sous le charme pour un bon moment. Rhâââ lovely...
Evidement, les rois de la soirée étaient Placebo. Petite entracte, avec son lot habituel de débiles dans le public qui crient à chaque fois qu'un roadie passe, pose un pied de micro, branche un cable, marche... Une demie-heure environ. Très bon choix de musiques d'ambiance : AC/DC, les Who, Queens Of The Stone Age, Foo Fighters. Quelques bouses aussi, comme Evanescence, mais bon on les excuserait presque quand ils passent Won't Get Fooled Again (eh non, ce n'est pas que le générique de CSI : Miami). Et soudain...
Infra Red. Youhouhou ! Premier bon point : les ingés son continuent à faire de l'excellent travail derrière leurs consoles. Et putain, ça y envoie ! Détail technique très important, Brian Molko (au centre sur la photo) n'a plus de cheveux. Ca méritait d'être signalé.
Quel concert, je m'attendais pas à être aussi scotché. Pas de blabla, ni de vous êtes un public le plus mieux de la galaxie. Trois phrases laconiques : "Bonsoir, nous sommes Placebo" "Merci" "Merci bonsoir". Ils ont enchaîné, pas autant que les Bellrays à la Copé, mais presque. Ils étaient là (et moi aussi d'ailleurs) pour un concert, pour du rock et point à la ligne. Presque 2 heures, plus d'une vingtaine de morceaux, dont plus de la moitié du dernier album. Ils ont joué également 2 morceaux du premier (I Know et Bionic), j'en étais d'ailleurs assez étonné mais content. Un inévitable Every You Every Me, le toujours exceptionnel Without You I'm Nothing, une inédite (peut-être une reprise de Kate Bush, apparement), un Taste in Men agréable, un Special K incontournable, un powerful Bitter End... Bref, un set qui visite 10 ans de carrière de manière ultra efficace et sans temps mort. La scénographie démontre un travail fouillé, jeux de lumières efficaces, écrans qui montrent des clips divers et des images toujours appréciables des musiciens en live... M. Brian Molko fait son boulot, sobrement, impassible mais avec le sourire en saluant le public à la fin. M. Stefan Osdal, très présent à la basse (retour aux sources ?), est plus expressif, bouge sur toute la scène, va voir Brian Molko, Steve Hewitt, salue le public... Steve Hewitt est un métronome, une machine de guerre déguisée en batteur, un rouleau compresseur rythmique d'une précision... ultra précise... Les deux musiciens additionnels rajoutent du power et de l'ambiance : quasi indispensables.
Moi j'en voulais une heure, deux heures (une vie ?) de plus. Aucun regret, bien que les concerts ne soient pas ma tasse de thé, car j'ai souvent peur d'être déçu de la transposition en live d'albums appréciés. Ces mecs-là, c'est leur métier et ils assurent. J'en ai vraiment eu pour mon argent. Je crois que je ne suis pas ressorti d'un concert aussi enthousiaste, parfois limite en transe, et surtout avec cette envie folle que ça ne s'arrête pas, depuis Björk au Grand Rex en 2001. Et ceux qui me connaissent savent que ce n'est pas la moindre des références dans mes échelles de références. Ce matin, en écrivant ce post, j'y suis encore... Cet intro de Every You Every Me (voir Soulmates Never Die, leur DVD live de la précédente tournée pour comprendre)... C'est le genre de concert qui le lendemain ne te donne envie de retourner au boulot mais plutôt de rester chez toi à te réécouter tous les albums en essayant de revivre le concert. Je ferai ça dans la voiture et dans ma tête...
Pas de post demain, because...
Peut-être bientôt un post sur Casino Royale, si je le vois. En tout cas il faut que je le vois parce que Eva Green. Oui c'est ma nouvelle coqueluche, juste derrière Emilie Simon. Rhâââ lovely...
Je redécouvre Angel, le spin-off de Buffy. Du coup, peut-être bientôt quelque chose sur ça aussi.
Un point aussi sur Alien, mais si vous savez, la chose qui bouge dans l'uterus de ma chère et tendre. 23 semaines, 28 cm, 463 grammes, à la date du mardi 21 novembre 2006. Une météo brumeuse au niveau du placenta, mais nous sommes toujours content de le voir. Un sexe énorme, mais indéterminé. De plus n'essayez pas de savoir, nous ne le savons pas nous-même. Oui, tout à fait, nous sommes des génies du mal, mais ne vous plaignez pas à nous mais à Tramber, c'est lui qui nous a tout appris (oui, c'est gratuit, mais j'avais envie). Bon week-end à tous !