22 nov. 2010

Harry Potter à l'Ecole des Sorciers


Comme je compte parler des 6 épisodes sortis à ce jour au cinéma, balayons tout de suite la sempiternelle comparaison livre/film : dans l'ensemble, les livres sont mieux, il manque un paquet de scènes, quelques personnages comme Peeves... Point, refermons tout ça. Mais c'est pas pour ça que les films sont ratés. Enfin, pas tous, mais je ne divulguerai pas mon point de vue sur les cinq autres tout de suite. Diantre, un peu de suspens...

Donc commençons par le commencement : Chris Columbus. Sûr que par rapport aux rumeurs (voire aux envies de l'auteure JK Rowling) qui faisait de Terry Gilliam le réal de ce premier volume des aventures du binoclard de Poudlard et l'un des réalisateurs de la saga tout court, Chris Columbus donne tout de suite moins envie, et je le préfère plus souvent comme scénariste ou producteur (Gremlins, les Goonies, la Nuit au Musée) que derrière la caméra. Ce choix montrait également un véritable choix marketing de la part de la Warner, préférant une vision plus enfantine donc plus bankable, au moins pour les deux premiers, les histoires se prêtant peut-être aussi à cet aspect gaminou.

Car, si visuellement nous ne pouvons guère nous plaindre de rendu à l'écran de Poudlard, de ses merveilles, de sa magie ni même du casting (rarement à coté de la plaque sur l'ensemble de la saga), à commencer par mon chouchou Alan Rickman (qui d'autre aurait pu être Severus Rogue ?) mais aussi Richard Harris en Dumbledore, Maggie Smith en McGonagall ou Robbie Coltrane en Hagrid, il n'en est pas de même pour le film dans son ensemble. Voilà juste un bon divertissement familial, calibré, dans les clous, gentil. Pas mauvais, non, juste assez bon pour ne pas s'ennuyer, mais pas assez pour avaler la pilule suivante : cette saga a moins besoin d'un VRP derrière la caméra que d'un réalisateur avec une vision de ce qu'est Harry Potter. Car Harry Potter n'est pas qu'une source de produits dérivés, et j'aurai bien assez tôt l'occasion de vous dire qu'un seul réalisateur a eu le temps d'un film cette vision de ce qu'aurait pu être Harry Potter au cinéma.

Et si cela passe bon an mal an pour cette adaptation du premier tome, sachez que j'étais tout de même plutôt soulagé que Chris Columbus ne prenne pas en charge toute la saga (bien que nous le subirons encore sur le deuxième tome) parce que bon, Maman J'ai Raté Poudlard, ca va bien 5 minutes...

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