Ne nous attardons pas sur les affres de l'exploitation ciné de cette péloche, datant déjà de 2006, tout fraichement sorti en DVD par chez nous, et longtemps bloquée par les frangins Weinstein, producteur dudit film, refroidis alors par l'échec commercial du dyptique Grindhouse Planet Terror et Death Proof. A la vision, du film, disons-le franchement : ils ont fait les cons.
Voici là une drôle de péloche, à la croisée des chemins d'Halloween, Bowling for Columbine, Carrie et Virgin Suicides. Avec une musique quasi anachronique, ou en tout cas en décalage avec les images, qui accompagne ainsi la camera flottant amoureusement autour de la troublante Mandy Lane, on n'est jamais vraiment sûr de ce que l'on regarde, et c'est par là que le malaise s'installe. Même si, peu à peu, on se rend compte de ce qui se met en place, la caméra n'est jamais vraiment neutre, laissant ainsi le charme de Mandy Lane nous happer, nous offrant un univers adolescent priapique, décérébré, mais pourtant terriblement pathétique dans sa recherche d'amour.
Slasher et chronique adolescente, Jonathan Levine réussit à tout point de vue ce film et nous offre en plus une vraie révélation : Amber Heard. Innocence, trouble et mystère, la jolie blonde joue, incarne, est Mandy Lane, sans fausse note, évanescente et omniprésente. Tous les garçons aiment peut-être Mandy Lane, mais les écrans l'auraient sûrement adoré, car Mandy Lane a été calibré pour le cinéma. A croire que les Weinstein sont passés à coté du charme. Quels cons, ces frangins...
Voici là une drôle de péloche, à la croisée des chemins d'Halloween, Bowling for Columbine, Carrie et Virgin Suicides. Avec une musique quasi anachronique, ou en tout cas en décalage avec les images, qui accompagne ainsi la camera flottant amoureusement autour de la troublante Mandy Lane, on n'est jamais vraiment sûr de ce que l'on regarde, et c'est par là que le malaise s'installe. Même si, peu à peu, on se rend compte de ce qui se met en place, la caméra n'est jamais vraiment neutre, laissant ainsi le charme de Mandy Lane nous happer, nous offrant un univers adolescent priapique, décérébré, mais pourtant terriblement pathétique dans sa recherche d'amour.
Slasher et chronique adolescente, Jonathan Levine réussit à tout point de vue ce film et nous offre en plus une vraie révélation : Amber Heard. Innocence, trouble et mystère, la jolie blonde joue, incarne, est Mandy Lane, sans fausse note, évanescente et omniprésente. Tous les garçons aiment peut-être Mandy Lane, mais les écrans l'auraient sûrement adoré, car Mandy Lane a été calibré pour le cinéma. A croire que les Weinstein sont passés à coté du charme. Quels cons, ces frangins...
2 commentaires:
"[...] à la croisée des chemins d'Halloween, Bowling for Columbine, Carrie et Virgin Suicides." Rien que ça ! Et puis aussi, sur la fin, un petit quelquechose de Scream (le premier) de Craven. En cherchant bien, on peut aussi voir des inspirations venues de Fargo des Coen et de Psycho d'Hitchcock. Non, non, non... j'exagère là ! Quoique.
De mon avis - pas forcément judicieux car je considère ne pas être la cible de ce film (trop vieux, trop futé, confondant toutes les jeunes blondasses yankees) -, ce film se veut malin mais s'en repaît tellement que la pilule est dure à avaler.
On ne peut pas faire Usual Suspects ou La Prisonnière espagnole à tous les coups...
J'attends avec une non-impatience feinte All the surviving boys still love Mandy Lane en espérant que mon conseil sera enfin suivi : toujours leur couper la tête après les avoir tué !
Ben ouais, rien que ça. Mais ce n'est pas pour ça qu'il est leur égal, attention. Je veux juste dire qu'il file un peu de fraicheur et d'"originalité" dans le slasher post-"scream". Et une suite à Mandy Lane ? Je doute qu'elle arrive de sitôt, après une telle (non-)exploitation...
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