2 août 2012

The Dark Knight Rises


Il est difficile de reprocher à Nolan son sens du cadre, de la caméra et sa volonté de proposer du cinéma à la fois spectaculaire et cérébral. Mais ce qui pointait déjà dans les précédents volets du Dark Knight et qui sautait aux yeux dans le surestimé Inception, c'était le manque d'humanité, de sentiments, d'émotion, d'empathie. Tout semblait être coulé dans du béton armé, dans un réalisme chirurgical, formellement impressionnant mais humainement vide.

Et cet ultime volet de la saga Batman version Nolan est à ce titre une vraie surprise. Enfin, Nolan conjugue sa science du plan (et de l'arrière-plan), du découpage, de la composition avec, dans sa camera, une véritable empathie pour ses personnages qui transpire de la bobine.

Nolan propose certes une conclusion, mais tout d'abord 2h40 de cinéma extrêmement maitrisé et réfléchi, où Gotham en véritable personnage à part entière subit toutes les plaies étasuniennes (de la bomba atomique au 11 septembre), refusant la 3D (mais éblouissant les mirettes avec des plans IMAX), au casting sans faute et conservant jusqu'au bout la logique et le cadre qu'il a donné à son Batman.

A mon humble avis, ce Dark Knight Rises est tout bonnement le meilleur des trois, tout en étant de bout en bout indissociable des deux précédents films. Et peut être bien le meilleur Nolan à ce jour. Et, juste histoire de, si Michelle Pfeiffer sera à tout jamais Catwoman, Anne Hathaway fait une formidable Selina Kyle.

1 commentaire:

L'ami informatique a dit…

C'était très intéressant! Je vais peu être en parler sur mon blog perso.
Bonne continuation.